Les vignes du Vully sont épargnées par le gel

Les vagues de froid du mois d'avril ont mis les cultures à rude épreuve. Celles-ci ont, heureusement, échappé au pire. Exemple à Môtier.

Contrairement à leurs collègues genevois ou valaisans, les vignes du Vully ont été que peu touchées par les vagues de froid du mois d'avril. © La Télé

Si l’on porte son regard sur les vignes du domaine du Petit Château à Môtier dans le Vully, on aperçoit que du vert à perte de vue… et c’est bon signe. La famille Simonet, propriétaire des lieux, n’a perçu que peu de dommages dans ses cultures suite aux vagues de froid du mois d’avril.

Contrairement à de nombreux collègues genevois ou valaisans, les vignes du Vully ont été épargnées par les intempéries, mais quelques petits dégâts de gel de printemps ont tout de même été constatés. "Ils sont principalement localisés sur les bas du coteau, dans certains trous ou des cuvettes. Heureusement que le lac a fait tampon", explique le chef des cultures du domaine, Stéphane Simonet.

Traces de gel

Sur certains (rares) ceps ou pieds de vigne, on peut compter entre 10 à 15% de gel. Certaines pousses sont gelées à 100% et donc mortes, tandis que d’autres peuvent se remettre. Les pousses mortes pourront être enlevées et le pied de vigne pourra reprendre sa pousse presque comme si de rien n’était.

Stéphane Simonet identifie aussi certaines feuilles de vignes qui ont été un peu abîmées par les températures plus froides et sont devenues quelque peu "cartonneuses" au toucher. "Malgré cela, la pousse reste saine", assure le spécialiste.

Impact limité

L’impact de cette météo variable de ce printemps sur le développement des vignes du Petit Château est donc assez limité. "Ça peut être juste un peu embêtant pour les dates des vendanges, comme il y aura peut-être deux à trois semaines de décalage entre les vignes touchées par le gel et les autres", ajoute le chef des cultures, qui s’estime déjà très chanceux avec cette situation.

Il reste à présent plus qu’à attendre les Saints de Glaces pour que les vignerons puissent se dire complètement tirés d’affaire. 

La Télé - Mathilde Morel
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