"C'était un peu la course parfaite"

"Durant les deux jours qui ont suivi la course, j'avais mal partout", sourit la triathlète Alanis Siffert. "Mais heureusement, j'ai pu reprendre l'entraînement après ça. Je me sens en pleine forme."

C'est d'ailleurs une première pour la Fribourgeoise. Après 1.9km de natation, 90km de vélo et 20km de course à pied, c'est en tête qu'elle franchit la ligne d'arrivée. "Même si c'était ma première participation à un triathlon, c'était un peu la course parfaite. Je ne m'y attendais pas forcément mais je savais que j'étais entraînée pour la course. J'ai vraiment pu en profiter de bout en bout."

L'ancienne nageuse d'élite a d'ailleurs signé le meilleur temps en natation, tous athlètes confondus. "L'eau, c'est mon élément", raconte Alanis Siffert. "Je voulais partir devant dès le début de la course." Les parties vélo et course à pied se sont ensuite également déroulées sans accroc pour la triathlète.

Une véritable révélation

Et pourtant, la sportive n'a découvert le triathlon que récemment. "Avant le lockdown, je nageais neuf fois par semaine. Mais du jour au lendemain, on ne pouvait plus y aller. Et vu que je suis une hyperactive, je devais quand même bouger. J’ai donc commencé à courir avec mes parents et à faire du vélo avec mon frère."

Et lorsque les piscines ont à nouveau ouvert leurs portes et qu'elle a à nouveau pu nager, Alanis Siffert s'est décidée à pratiquer ces trois activités de manière combinée. Si à côté de cela elle étudie la biologie à l'Université de Fribourg, elle reste concentrée sur son rêve: Les Jeux olympiques de Los Angeles de 2028. D'ici là, elle participera également au triathlon de la Gruyère le 19 juin.