Le projet d'école entre les mains des futurs élus
Le futur Conseil communal devra choisir la forme finale du projet de complexe scolaire et sportif sur le site d'En Bouley.
7 listes, 30 candidats pour 9 sièges: la bataille pour entrer au Conseil communal de Romont s'annonce rude, le 7 mars prochain. D'autant plus que le syndic par intérim, Jean-Denis Cornu, ne brigue pas de nouveau mandat.
Parmi les défis que devra relever le futur exécutif figure la construction d'une nouvelle école, une véritable saga. Elle commence en 2013 avec la première étude d’un bâtiment scolaire. Puis se dessine le projet Zelda, une nouvel établissement à la Condémine, qui sera finalement abandonné en 2017 pour des questions de coût et d'aménagement des bâtiments scolaires.
Il y a ensuite eu un deuxième projet d’école avec un planificateur, finalement délaissé lui aussi après des recours d’architectes. Un troisième projet est désormais sur les rails: celui d'une école modulaire en bois sur le site d’En Bouley. Un mandat d'études parallèles a été lancé. Objectif affiché par les élus actuels: accueillir quelque 500 élèves des communes de Romont, Mézières et de Billens-Hennens à la rentrée 2023.
Quelles priorités économiques?
Entre le départ de Tetra Pack en 2016 et l'arrivée de Nespresso à peu près au même moment, la ville de Romont peut compter sur un secteur agro-alimentaire fort et des terrains industriels disponibles. Des atouts séduisants pour le développement du chef-lieu glânois.
Mais la commune doit aussi faire avec une croissance démographique galopante, l'une des plus élevées du canton au cours de ces 20 dernières années, et cela alors que la progression du nombre de nouveaux emplois a été plus lente. Conséquence: pour l'ensemble du district de la Glâne, il y a eu plus de nouveaux habitants que de nouveaux emplois.
Revoir le débat entre les candidats au Conseil communal:
