Pas de panique, mais une prise de conscience nécessaire
Les Dragons ont connu la défaite, mardi, face à Bienne. Il s'agit de leur troisième revers de rang. Les Fribourgeois doivent réagir.
"Ce soir, c'est assez simple. Nous n'avons pas joué pendant 60 minutes." Nathan Marchon fait preuve de lucidité au moment d'analyser la performance des Dragons. L'attaquant fribourgeois et ses coéquipiers ont raté leur entame de match face à Bienne. Dominés offensivement par des Seelandais qui connaissent également un début de saison compliqué, les Fribourgeois étaient menés d'un but après un tiers. Un score logique quand nous savons que les Dragons n'ont tiré qu'une seule fois au but lors des 20 premières minutes, contre sept pour leur adversaire.
Nous attendions alors une réaction de la part des hommes de Pat Emond. Il y a du mieux durant la deuxième période, mais ce n'est toujours pas ça. "Nous avons de la peine à trouver notre jeu en ce début de saison. Du coup, nous nous sommes dit qu'il fallait revenir à des choses simples", explique Nathan Marchon. Cette mentalité a permis aux Fribourgeois de revenir dans le match à deux reprises : d'abord à la 41ᵉ minute grâce à Lucas Wallmark (1-1), puis, après un nouveau but biennois, grâce à Markus Sörensen (2-2) à la 52ᵉ. Les Dragons se sont finalement inclinés aux tirs aux buts, un exercice parfaitement maîtrisé par les Biennois qui ont réussi leurs trois tentatives.
Réaction attendue
En perdant face à Bienne, Fribourg-Gottéron a subi une troisième défaite consécutive. Après quatre matches, le bilan est donc insuffisant. "Je pense que c'est un peu tôt pour s'inquiéter, mais il faut être conscient de notre niveau de jeu", tempère le Fribourgeois Christoph Bertschy. Mais qu'est-ce qui coince dans le jeu des Dragons ? "À chaud, c'est dur à dire", reconnaît Nathan Marchon. "Il faut notamment jouer plus vite", ajoute le numéro 97.
Le point positif pour les Dragons, désormais 10ᵉ du classement, c'est que la saison est encore longue. Pour leur prochain match, les hommes de Pat Emond se rendront vendredi à Kloten. "Si nous ne jouons pas pendant 60 minutes, nous n'aurons pas beaucoup de chances", prévient Christoph Bertschy. Nathan Marchon d'ajouter : "Le plus important maintenant, c'est d'aller chercher des points, peu importe la manière."