La boccia, l'art de la pétanque à l'italienne
Les seize meilleurs joueurs de Suisse seront à Fribourg le temps d'un tournoi samedi. Découverte de ce sport méconnu.
Mardi matin, dix heures, le rendez-vous est pris. C'est au Bocciodrome des Charmettes, au fond du Boulevard de Pérolles, qu'Antonio Canonici nous attend. L'endroit se prépare à accueillir la quatrième ronde du circuit élite, un tournoi qui réunira les seize meilleurs joueurs suisses. C'est la toute première fois que le Boccia Club Amical organise un tel tournoi.
Le retraité est accompagné d'Andreas Gaytanidis et Antonio Marra, deux de ses amis qui sont aussi passionnés par la discipline. Les trois hommes s'affrontent le temps d'une partie. Quand ils sont deux à jouer, le troisième arbitre. Car des règles, il y en a beaucoup à respecter.
Une longue piste de sable fin
Le but de la partie, par contre, est plutôt facile à comprendre. Chaque joueur fait rouler ses boules pour se rapprocher le plus possible du "pallino". On peut aussi contrer son adversaire en déplaçant ses boules. Le premier à atteindre les douze points l'emporte.
Contrairement à la pétanque, la boccia se joue sur une piste beaucoup plus longue. Le sol est recouvert d'un sable très fin qui freine légèrement les boules synthétiques. Antonio Canonici nous emmène pour une initiation:
Demain, le tournoi du Boccia Club Amical débutera à dix heures. Il se poursuivra jusqu'à la fin de l'après-midi au Bocciodrome des Charmettes. Et même si la discipline vient d'Italie, la Suisse se débrouille plutôt bien. Elle termine régulièrement dans les trois premières places des championnats du monde.
