Revisitez l'histoire fribourgeoise en version décalée

Sylvain Grangier dépoussière les événements marquants de l'histoire du canton dans sa chronique Les Histrions, diffusée sur RadioFr.

La guerre du Sonderbund à Fribourg revisitée en 3 parties par Sylvain Grangier. © RadioFr.

La Catillon, le Ranz des vaches ou encore la Bénichon, voici quelques-uns des thèmes abordés par Sylvain Grangier dans sa chronique humoristique diffusée chaque mercredi à 12h50. Le jeune homme qui étudie l'histoire à l'Université de Fribourg relaie également ses contenus sur son compte instagram avec des quiz à la clé pour tester les connaissances de sa communauté.

Focus sur sa trilogie sur la guerre du Sonderbund en 1847, alors que la ville de Fribourg est prise par les troupes fédérales.

Sondergroove 

Premier arrêt en 1847, avec le gouvernement qui capitule, laissant ainsi le siège du pouvoir vacant. Le lendemain, quelques radicaux prennent le pouvoir et organisent les élections de 65 députés qui se chargeront de rédiger une nouvelle constitution. Les élections se tiennent le 10 décembre: les citoyens votent à mains levées, alors que les troupes fédérales occupent toujours le canton et que les partisans du Sonderbund se cachent. Cela assure une écrasante majorités pour les radicaux et les libéraux. Mais cela ne va pas être de tout repos pour autant.

Sonderbouse

Les Radicaux et les Libéraux ont pris le pouvoir à Fribourg, mais l'Évêque Marilley refuse catégoriquement la nouvelle constitution et entre en résistance. On tente une conciliation. Après avoir fermé 3 couvents et interdit les novices dans ceux qui restaient, le gouvernement radical franchit une nouvelle étape en enlevant tout pouvoir de l’église sur l’école. C’est la goutte de trop pour l’évêque qui reçoit un ultimatum. Va-t-il se soumettre? 

Sonderboum

L'Évêque Marilley refuse toujours de se soumettre à la nouvelle constitution radicale et reçoit un ultimatum de la part du conseil d’État. Après avoir été enfermé deux mois au château de Chillon, l'homme d'église part pour un exil de sept ans à Divonne, en France voisine, d’où il gérera son diocèse.

Il revient en 1856, une fois la situation détendue, mais finira par donner sa démission. Avec cet exil, le gouvernement radical s’attire les foudres du clergé qui restera en opposition. Enchaînant les réformes tout en faisant fi de la démocratie, le régime s’essouffle et des divisions apparaissent, jusqu’à la défaite électorale de 1856.

Retrouvez la chronique "Les Histrions" sous l'onglet podcast sur l'application Frapp et frapp.ch.

RadioFr. - Jonathan Ruppen / sg
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