La migration du retour, mode d'emploi
Que savons-nous de notre politique migratoire, de nos mesures d'aide ou de contrainte? UniFr. organisait un café scientifique sur le sujet.
Migrants, réfugiés, politique migratoire, aide d'urgence, aide au retour et mesures de contraintes... Si le vocabulaire lié à la migration fait notre quotidien médiatique, il scelle le destin de nombreuses personnes le plus souvent en grand état de précarité.
Sylvie Heuschmann, cheffe de projet à l'organisation internationale pour les migrations et Eveline Odermatt, lectrice en sociologie et politique sociale à l'UniFr., étaient les invitées de RadioFr. cette semaine. Elles intervenaient également mercredi dans le cadre d'un café scientifique organisé par l'Université de Fribourg. Pour Sylvie Heuschmann, il n'y a pas de migrant type puisque les réfugiés ont tous leur propre histoire.
Chaque année, environ 40% des requérants d'asile se voient refuser l'octroi de protection en Suisse. L'an dernier, le Secrétariat d'État aux migrations (SEM) a organisé le retour de 3'500 personnes, dont 800 étaient des retours volontaires. Sur ces 800 personnes, 75% ont touché une aide financière au retour.
L'aide au retour est inscrite dans la loi sur l'asile, mais a beaucoup évolué depuis sa création il y a une vingtaine d'années. Aujourd'hui, toutes les personnes, titulaires d'un permis B ou C, les réfugiés au bénéfice d'une admission provisoire ou les personnes déboutées qui doivent quitter la Suisse peuvent obtenir une aide.
Visionner le café scientifique: