La migration du retour, mode d'emploi

Que savons-nous de notre politique migratoire, de nos mesures d'aide ou de contrainte? UniFr. organisait un café scientifique sur le sujet.

40% des requérants d'asile sont déboutés en Suisse. Parmi eux, 25% reçoivent une aide au retour. © pixabay.com

Migrants, réfugiés, politique migratoire, aide d'urgence, aide au retour et mesures de contraintes... Si le vocabulaire lié à la migration fait notre quotidien médiatique, il scelle le destin de nombreuses personnes le plus souvent en grand état de précarité.

Sylvie Heuschmann, cheffe de projet à l'organisation internationale pour les migrations et Eveline Odermatt, lectrice en sociologie et politique sociale à l'UniFr., étaient les invitées de RadioFr. cette semaine. Elles intervenaient également mercredi dans le cadre d'un café scientifique organisé par l'Université de Fribourg. Pour Sylvie Heuschmann, il n'y a pas de migrant type puisque les réfugiés ont tous leur propre histoire.

Chaque année, environ 40% des requérants d'asile se voient refuser l'octroi de protection en Suisse. L'an dernier, le Secrétariat d'État aux migrations (SEM) a organisé le retour de 3'500 personnes, dont 800 étaient des retours volontaires. Sur ces 800 personnes, 75% ont touché une aide financière au retour.

L'aide au retour est inscrite dans la loi sur l'asile, mais a beaucoup évolué depuis sa création il y a une vingtaine d'années. Aujourd'hui, toutes les personnes, titulaires d'un permis B ou C, les réfugiés au bénéfice d'une admission provisoire ou les personnes déboutées qui doivent quitter la Suisse peuvent obtenir une aide.

Visionner le café scientifique:

RadioFr. - Mike Mevs
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