Une campagne contre les violences psychologiques
Patouch, association de prévention des violences envers les enfants, veut sensibiliser à l'impact des mots sur la santé mentale des jeunes.
Certaines formes de violences sont invisibles, mais dévastatrices, comme le harcèlement, les insultes, les menaces ou la dévalorisation. Les mots peuvent faire mal et ont des conséquences graves sur la santé mentale et émotionnelle des victimes. L'association romande Patouch a lancé mardi sa nouvelle campagne de prévention contre les violences psychologiques.
Son nom? "Les mots font des victimes, la parole les libère." Elle met en scène des adolescents qui reçoivent un snap en pleine figure, tel un coup de poing. Elle se présente sous la forme d'affiches papier et de spots vidéo sur les chaînes de télévision et sur les réseaux sociaux.
Destructrice mais méconnue
Pour Bernard Jaquet, le fondateur et président de l'association active dans le domaine de la prévention impliquant les enfants et les adolescents, cette forme de violence est encore trop méconnue.Selon une étude de l'Université de Fribourg menée en 2020, un enfant sur 4 en Suisse est régulièrement exposé à des violences comme des insultes, des mots blessants, des menaces de frapper, de l'isolement ou encore des retraits d'affection. La nouvelle campagne s'adresse aux victimes comme aux auteurs de violences psychologiques. Pour trouver des conseils, des outils ou du soutien, vous pouvez appeler le 0800 800 140.
