Playoffs: "Me raser la tête? Avec plaisir"
Fribourg-Gottéron se prépare à vivre des playoffs intenses face au rival bernois. Des Dragons se livrent en toute détente avant d'entamer les séries.
À quelques jours du coup d'envoi des playoffs, la tension monte à Fribourg. À l'occasion du traditionnel Media Day, plusieurs joueurs de Fribourg-Gottéron se sont exprimés mardi avant d'affronter cette période cruciale de la saison.
À 39 ans, Julien Sprunger, figure emblématique de Fribourg-Gottéron, participera à ses quinzièmes playoffs. Le capitaine se sent plus motivé que jamais. "Je suis à l'image de l'équipe, impatient de pouvoir recommencer. Cette expérience des playoffs est toujours bonne à prendre. On ne se lasse jamais de ces moments-là", confie-t-il.
Face à ce derby, l'aspect émotionnel sera crucial. "On sait qu'en playoff, chaque détail peut faire une grosse différence dans un match. Les émotions font partie du jeu, ce sera important de bien gérer tout ça", souligne-t-il encore. L'attaquant rappelle toutefois la force mentale de son groupe: "On est une équipe expérimentée. On ne va pas rentrer dans ce jeu-là."
Pour Gottéron, la victoire à la Coupe Spengler cet hiver pourrait avoir débloqué un plafond de verre: "Gagner la Coupe Spengler, c'était un bon message et ça a fait du bien à tout le monde, aux joueurs comme au club. Maintenant, on veut aller décrocher ce fameux titre qui manque depuis tellement longtemps à ce club historique."
Des routines? "Pas vraiment"
Interrogés sur leurs préparatifs et leurs routines avant les séries, certains joueurs préfèrent éviter toute superstition rigide. "Je n'ai pas vraiment de routine, il y a toujours ce côté historique du hockeyeur qui laisse pousser sa barbe. Maintenant qu'avec l'âge je peux me permettre un peu plus que dans mes jeunes années, voilà ma petite routine à moi", sourit Julien Sprunger.
D'autres en revanche, pensent qu'il est impératif de conserver une stabilité dans leur préparation. "Je ne change pas grand-chose. J'essaie de toujours faire la même chose, toujours me préparer de la même manière pour me sentir bien et pouvoir jouer le mieux possible", confie Christoph Bertschy.
Les joueurs sont également prêts à relever des défis si le rêve du titre se concrétise. Par exemple, se raser entièrement le crâne, à l'image des skieurs alpins cette saison. Julien Sprunger accepte sans hésitation: "Avec grand plaisir", tandis que Kevin Nicolet négocie: "Je le fais à quelques millimètres, mais pas à zéro zéro." Pour Ryan Gunderson, le refus est net. Christoph Bertschy décline aussi: "Je laisse pousser mes cheveux depuis 6 mois, et j'aimerais bien encore continuer!"