Un an après, les traces de l'incendie restent vives

La halle détruite par les flammes le 2 mars 2023 désole le paysage du Gibloux, encore aujourd'hui. L'avenir du site reste incertain.

La halle industrielle n'est désormais plus que l'ombre d'elle-même. © La Télé

Aujourd'hui, la halle qui servait de site d'exploitation à l'entreprise Innopac ne ressemble plus à grand-chose. Les morceaux de ferraille fondus, les fenêtres brisées et les bâtiments éventrés sont les derniers éléments encore visibles du sinistre décor. "Les journées durant l'incendie étaient compliquées, tant pour l'entreprise que pour les pompiers, qui craignaient qu'un intervenant se blesse. On n'a pas envie que cela se produise à nouveau", se souvient Julien Gremaud, syndic. 

Le site victime des flammes ne connait pas encore son destin. "Une première mise à l'enquête a été faite pour un réaménagement des locaux partiel, une mise en conformité énergétique et ce 1er mars, une mise à l'enquête complémentaire a été déposée, notamment suite à l'incendie. Nous sommes donc dans l'attente", complète l'élu.

Causes encore attendues 

À une centaine de mètres du lieu de l'incendie se trouve le Bistro d'Ogoz, victime lui aussi d'un incendie en 2021. Le spectacle incandescent de la halle Innopac a fait surgir de mauvais souvenirs à Sandrine, la gérante. "J'étais dans ma cuisine et j'ai aperçu une colonne immense de fumée. On aurait dit une bombe atomique. De notre côté, nous avons dû fermer la ventilation contrôlée, car toutes les odeurs rentraient. Forcément, ça réveillait de mauvais souvenirs", témoigne-t-elle.

Concernant l'avenir du bâtiment, la préfecture de la Sarine aura le dernier mot. La justice, quant à elle, n'a pas encore donné son verdict sur les raisons de cet incendie. La Police cantonale a cependant rendu son rapport en fin d'année dernière et le Ministère public devrait donner une réponse sur ce dossier dans les prochains mois.

La Télé - François-Pierre Noël / Adaptation web: Théo Charrière
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