Unia veut un salaire équitable

Unia exige un salaire minimum équitable de 5000 francs par mois. Il est scandaleux que près d'une femme sur deux ayant terminé son apprentissage gagne un salaire de moins de 5000 francs, dénonce le syndicat.

Le syndicat Unia exige un salaire équitable minimum de 5000 francs par mois. © KEYSTONE/ANTHONY ANEX

On signale aux femmes que leur travail a moins de valeur, ce qui les met à juste titre "en colère", a déclaré la présidente d'Unia Vania Alleva vendredi à Berne à l'occasion de la grève féministe.

Et il est incroyable que les femmes en Suisse gagnent toujours 1500 francs de moins par mois que les hommes, a ajouté Vania Alleva. Enfin, il est scandaleux que Migros puisse licencier sans être inquiété des femmes enceintes.

Il est aussi tout à fait scandaleux qu'une femme sur trois soit encore victime de harcèlement sexuel au travail. Et il est honteux pour la riche Suisse qu'un quart des femmes soient touchées par la pauvreté dans la vieillesse. Tous ces symptômes sont ceux d’une société qui dévalorise les femmes et leur travail et méprise leurs performances, estime la syndicaliste.

La société, les politiques et les employeurs profitent de la dévalorisation systématique du travail des femmes, dénonce Unia. C’est dans les branches à forte proportion de femmes que les salaires d’embauche sont bas et l’évolution salariale insuffisante.

ATS
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