Viola Amherd "prête" à s'engager

La présidente de la Confédération Viola Amherd se dit dimanche "prête à nouer les contacts nécessaires" pour le dossier européen, qui devrait avancer en 2024. "Trouver un mandat de négociation était un premier pas. Il faut maintenant continuer à avancer", dit-elle.

La présidente de la Confédération espère arriver à faire avancer le dossier européen avant les élections européennes. © KEYSTONE/PETER SCHNEIDER

La Suisse et la Commission européenne ont adopté fin 2023 un projet de mandat pour les négociations avec Berne. Il s'agit "d'un premier pas, dit Viola Amherd dans Le Matin Dimanche. Il faut maintenant continuer à avancer".

L'idéal, selon la Valaisanne, serait d'arriver à mettre les relations Suisse-UE sur une base solide avant les élections européennes. "Mais ce serait une erreur de se fixer un délai fixe, affirme-t-elle. Ça ne pourrait qu'affaiblir notre position".

Bien qu'une alliance contre nature s'opposant au projet est possible, la conseillère fédérale dit être convaincue que les forces constructives sauront s'unir à la fin. Elle se dit également prête à nouer les contacts nécessaires et à se rendre là où il faut en Europe pour soutenir le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis, en charge du dossier.

"Pas une question de moyens"

Viola Amherd compte aussi aller de l'avant en ce qui concerne la sécurité, le Parlement étant prêt à augmenter le budget de l'armée à 1% du PIB, soit sept milliards par an. La Suisse peut, à ses yeux, se permettre une telle dépense. Il s'agit "d'un des pays les plus riches au monde, ce n'est donc pas une question de moyens, mais de choix politique", assure-t-elle.

La conseillère fédérale revient également sur la nomination cette semaine de Markus Mäder à la tête du Secrétariat d'Etat à la sécurité, après que Jean-Daniel Ruch se soit désisté. "Quand on regarde toute l'histoire, il n'y a pas de scandale", dit-elle, affirmant que tout a été fait conforméement à la pratique.

ATS
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