Le Zurich Film Festival lancé par Jude Law
Le Festival du film de Zurich (ZFF) s'est ouvert jeudi soir en présence de Jude Law. L'acteur britannique a présenté le film "The Order", un thriller politique dans lequel il incarne un agent du FBI.
Dans le film de la soirée officielle d'ouverture de cette 20e édition, le personnage joué par Jude Law démantèle une cellule terroriste d'extrême droite. La star a introduit le long métrage en compagnie de son réalisateur Justin Kurzel et en présence de la maire de Zurich Corine Mauch et de la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider.
La star hollywoodienne, que l'on connaît notamment grâce à "The Talented Mr. Ripley", "The Holiday" ou «"Sherlock Holmes", a reçu un Golden Eye Award aussi bien pour ses prestations dans le film d'ouverture que dans les oeuvres précédentes. L'acteur de 51 ans s'est dit honoré et heureux de présenter son dernier film à Zurich.
Le programme du festival compte 107 films dont 16 suisses. Une quinzaine de fictions et de documentaires s'affrontent dans deux compétitions internationales. Le ZFF s'achève le 13 octobre.
Parmi les stars présentes cette année, les actrices Kate Winslet et Pamela Anderson reçoivent une distinction. L'acteur Richard Gere fait aussi le déplacement. Le ZFF décerne également un prix d'honneur à l'humoriste suisse Emil, âgé de 91 ans, et projette un film documentaire sur son parcours.
L'acteur des "Faiseurs de Suisse", qui, après une quinzaine d'années à Montreux, vit aujourd'hui à Bâle, fait rire la Suisse depuis 70 ans. Son parcours est retracé dans le documentaire "Typisch Emil - Vom Loslassen und Neuanfangen" ("Typique d'Emil - Lâcher prise et recommencer").
Une quinzaine de films de fiction et de documentaires s'affrontent dans deux compétitions internationales. Deux films suisses ont été choisis dans la première catégorie: "When we were sisters" (Quand nous étions des soeurs) de Lisa Brühlmann, avec l'acteur lausannois Carlos Leal et "Les courageux", tourné en Valais, de Jasmin Gordon sur la vie d'une mère seule, et de ses trois fils, qui se démène dans la pauvreté dans une Suisse riche.
Dans la compétition documentaire, "Russians at war" suscite toutes les controverses. Afin de préserver la sécurité du public, le film ne sera finalement pas montré aux cinéphiles.
Il est reproché à la réalisatrice russo-canadienne Anastasia Trofimova de minimiser les crimes de guerre russes en Ukraine. Elle a travaillé comme journaliste pour le groupe médiatique Russia Today, proche du Kremlin. Des projections ont déjà dû être annulées au Festival du film de Toronto en raison de menaces.
