Le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS) s'y préparait depuis des années, mais l'opération a commencé il y a un an, explique dans un entretien publié vendredi par le journal britannique, Abou Hassan al-Hamwi, commandant militaire de HTS et ancien chef de la branche militaire du groupe islamiste.
 Ce n'est que fin novembre que HTS a estimé que le moment était venu. Pour ce faire, il a d'abord fallu coaliser les différents groupes rebelles qui opéraient dans le pays. "Le problème fondamental était l'absence d'un commandement unifié", a ajouté Abou Hassan Al-Hamwi, 40 ans.
 Une salle des opérations a été créée, réunissant les commandants d'environ 25 groupes rebelles dans le sud, qui coordonneraient les mouvements de leurs combattants entre eux et avec HTS, dans le nord. Une fois la coalition ficelée, avec comme fer de lance le groupe HTS, elle s'est attelée à la formation des combattants et à l'élaboration d'une doctrine militaire, explique le commandant.
 <h2>Force de combat disciplinée</h2>
 "Nous avons étudié l'ennemi en profondeur, analysé ses tactiques, de jour comme de nuit, et nous avons utilisé ces connaissances pour développer nos propres forces", a-t-il ajouté. Le groupe, qui était composé d'insurgés, s'est lentement transformé en une force de combat disciplinée, décrit le journal.
 HTS a également commencé à produire ses propres armes, véhicules et munitions. Les ressources restaient limitées, poursuit-il, contrairement à celles du président Assad, qui disposait du soutien de la Russie et de l'Iran. Dans ce contexte, une unité militaire dédiée aux drones a été créée, réunissant des ingénieurs, des mécaniciens et des scientifiques.
 "Nous avons unifié leurs connaissances et fixé des objectifs clairs: nous avions besoin de drones de reconnaissance, de drones d'attaque et de drones explosifs, en mettant l'accent sur la portée et l'endurance", a souligné Al-Hamwi ajoutant que leur production avait commencé en 2019.
 Ces "drones explosifs" ont été déployés lors de l'attaque contre les forces de l'ex-président syrien. A l'issue d'une offensive de 11 jours, la coalition rebelle dominée par HTS a renversé dimanche le pouvoir de Bachar al-Assad, qui a fui en Russie avec sa famille, selon les agences russes.
 Un premier ministre, Mohammad al-Bachir, a été nommé mardi pour diriger un gouvernement transitoire jusqu'au 1er mars.

Opération coordonnée et planifiée en Syrie

La seule issue est de s'asseoir le plus rapidement possible à la table des négociations avec les syndicats, déclare M. Imhof dans un entretien diffusé samedi par les journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia. 
 "Je ne veux pas dire par là que nous devons accepter sans réfléchir chacune de leurs revendications", avertit-il. Mais la convention collective de travail (CCT) assure la stabilité dans la branche, relève-t-il. "Si nous ne négocions rien, nous ne pouvons rien améliorer". Il note que la situation actuelle est mauvaise pour l'image de la branche.

GastroSuisse veut une convention collective

Cette décision "reflète notre opinion selon laquelle les finances publiques du pays seront considérablement affaiblies au cours des prochaines années", en raison d'une "fragmentation politique plus susceptible d'empêcher une consolidation budgétaire significative", indique l'agence.
 La note souveraine de la France s'établit désormais à Aa3 avec perspective stable. A la fin octobre déjà, Moody's avait assorti la précédente note Aa2 d'une perspective négative et avait émis une note le jour même de la censure du précédent premier ministre Michel Barnier, le 4 décembre, pour signaler que cet événement était "négatif" pour la note française.
 <h2>Paris prend acte</h2>
 Le ministre de l'économie et des finances Antoine Armand a aussitôt "pris acte" de cette décision. "L'agence Moody's a annoncé le changement de la note de la France [...] en mettant en avant les récents développements parlementaires et l'incertitude actuelle qui en découle sur l'amélioration de nos finances publiques. J'en prends acte", écrit le ministre dans un communiqué.
 "La nomination [de] François Bayrou et la volonté réaffirmée de réduire le déficit y apportent une réponse explicite", ajoute-t-il.
 Dans son bref discours de passation de pouvoir vendredi après-midi, M. Bayrou a vigoureusement insisté sur la nécessité de réduire le déficit public et la dette du pays, rappelant avoir conduit par le passé "des campagnes présidentielles sur ce thème".

La note de la France encore dégradée

Le service Apple Intelligence, lancé cette semaine au Royaume-Uni, génère des notifications groupées de plusieurs informations, générées à l'aide de l'intelligence artificielle, et l'une d'entre elles a laissé penser que le site internet de la chaîne BBC News avait publié un article affirmant que Luigi Mangione, arrêté après le meurtre à New York du patron d'un géant américain de l'assurance santé, s'était suicidé.
 <h2>Garder la confiance du public</h2>
 "BBC News est le média qui suscite la plus grande confiance dans le monde. Il est essentiel pour nous que notre public puisse avoir confiance dans chaque information ou article publié en notre nom, et cela inclut les notifications", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la BBC.
 "Nous avons contacté Apple pour faire part de notre inquiétude et régler ce problème", a-t-il ajouté.
 Le groupe de notifications visé par la plainte combinait en ces termes trois informations attribuées à BBC News : "Luigi Mangione se tire une balle; Une mère syrienne espère qu'Assad paiera le prix; la police sud-coréenne perquisitionne le bureau de Yoon Suk Yeol" (l'ancien président sud-coréen).
 La première information de cette notification est fausse, Luigi Mangione, 26 ans, a été arrêté lundi dans sa ville natale d'Altoona, en Pennsylvanie, et il est toujours en vie.
 Ce service de notifications groupées est disponible sur le dernier modèle d'iPhone (l'iPhone16), et sur certains modèles précédents.

BBC: plainte auprès d'Apple

Le service Apple Intelligence, lancé cette semaine au Royaume-Uni, génère des notifications groupées de plusieurs informations, générées à l'aide de l'intelligence artificielle, et l'une d'entre elles a laissé penser que le site internet de la chaîne BBC News avait publié un article affirmant que Luigi Mangione, arrêté après le meurtre à New York du patron d'un géant américain de l'assurance santé, s'était suicidé.
 "BBC News est le média qui suscite la plus grande confiance dans le monde. Il est essentiel pour nous que notre public puisse avoir confiance dans chaque information ou article publié en notre nom, et cela inclut les notifications", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la BBC.

Il y a urgence à agir, estime vendredi le gouvernement. Les incidents antisémites se multiplient en Suisse.
 Le projet, qui répond à une demande du Parlement, vise les représentations les plus connues du national-socialisme: croix gammée, salut hitlérien ou encore les chiffres 18 et 88 utilisés comme signes de reconnaissance. Une amende de 200 francs est prévue en cas d'infraction.
 Des exceptions sont prévues lorsque ces symboles sont utilisés à des fins éducatives, scientifiques, artistiques ou journalistiques. Mais certaines limites devront être respectées.

Vers une interdiction des symboles nazis

Les grosses fortunes ne doivent pas &ecirc;tre plus tax&eacute;es pour financer des mesures climatiques. Le Conseil f&eacute;d&eacute;ral rejette l'initiative de la Jeunesse socialiste demandant un imp&ocirc;t de 50% sur les successions et les donations &agrave; partir d'un montant exon&eacute;r&eacute; de 50 millions.
Le gouvernement a d&eacute;cid&eacute; vendredi de ne pas proposer de contre-projet &agrave; l'initiative populaire "Pour une politique climatique sociale financ&eacute;e de mani&egrave;re juste fiscalement" (initiative pour l'avenir). Le texte a &eacute;t&eacute; d&eacute;pos&eacute; en f&eacute;vrier dernier.
<h2>Six milliards en plus</h2>
Pour les initiants, cet imp&ocirc;t rapporterait environ six milliards de francs par an. Le produit de cet imp&ocirc;t reviendrait pour deux tiers &agrave; la Conf&eacute;d&eacute;ration et pour un tiers aux cantons.
Selon le Conseil f&eacute;d&eacute;ral, l'imp&ocirc;t ne rapporterait qu'environ 100 &agrave; 650 millions. De plus, l'initiative pourrait entra&icirc;ner une diminution des recettes fiscales. La Suisse deviendrait moins attrayante pour les personnes fortun&eacute;es.
L'initiative m&egrave;nerait aussi &agrave; de mauvaises incitations en mati&egrave;re de protection du climat. Et elle cr&eacute;erait de l'ins&eacute;curit&eacute; juridique.

Le Conseil fédéral dit non à "l'initiative pour l'avenir"

Cette fois, la Suisse n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; vernie. Effectu&eacute; &agrave; Zurich, le tirage au sort du tour pr&eacute;liminaire de la Coupe du monde 2026 lui propose un voyage bien tourment&eacute;. La s&eacute;lection de Murat Yakin figure dans un groupe de quatre &eacute;quipes avec la Su&egrave;de, la Slov&eacute;nie et le Kosovo.
Seul le vainqueur de ce groupe sera qualifi&eacute; directement pour la phase finale aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique de cette premi&egrave;re Coupe du monde &agrave; 48 &eacute;quipes. Le deuxi&egrave;me aura encore une chance de se qualifier avec les barrages, deux matches &agrave; gagner contre un autre deuxi&egrave;me de groupe ou contre l&rsquo;une des quatre &eacute;quipes rep&ecirc;ch&eacute;es par le truchement de la Ligue des Nations.
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<div class="link-preview__badge">Football</div>
<div class="link-preview__title">Un Fribourgeois dans l'ombre de Murat Yakin</div>
<div class="link-preview__description">Damien Mollard sera pr&eacute;sent ce vendredi aux c&ocirc;t&eacute;s du s&eacute;lectionneur de la Nati pour le tirage au sort des qualifications de la Coupe du Monde 2026.</div>
</div>
</a></div>
T&ecirc;te de s&eacute;rie lors de ce tirage au sort, la Suisse devra se qualifier directement pour justifier son rang. Mais sa t&acirc;che semble bien ardue. Avec la Su&egrave;de, son "bourreau" lors du huiti&egrave;me de finale de la Coupe du monde 2018 &agrave; St. Petersbourg, Murat Yakin et ses joueurs seront oppos&eacute;s &agrave; deux attaquants de classe mondiale, Alexander Isak et Viktor Gy&ouml;keres.
Dignes h&eacute;ritiers de Zlatan Ibrahimovic, les joueurs de Newcastle et du Sporting risquent bien d&rsquo;affoler une d&eacute;fense qui fut en souffrance et automne lors de la Ligue des Nations. Absente de la Coupe du monde 2022 et de l&rsquo;Euro 2024, la Su&egrave;de br&ucirc;le vraiment de renouer avec un pass&eacute; glorieux. La Slov&eacute;nie pr&eacute;sente &eacute;galement des arguments. Cet &eacute;t&eacute; &agrave; l&rsquo;Euro, elle a partag&eacute; l&rsquo;enjeu devant le Danemark, la Serbie et l&rsquo;Angleterre avant de ne s&rsquo;incliner qu'aux tirs au but face au Portugal en huiti&egrave;me de finale. Avec le gardien Jan Oblak (Atl&eacute;tico Madrid) et l&rsquo;attaquant Benjamin Sesko (Leipzig), elle poss&egrave;de dans ses rangs deux individualit&eacute;s qui peuvent aussi faire la diff&eacute;rence.
<h2>Retouvailles avec le Kosovo</h2>
Enfin, la Suisse n&rsquo;a pas oubli&eacute; qu&rsquo;elle a &eacute;t&eacute; incapable de battre le Kosovo lors du tour pr&eacute;liminaire de l&rsquo;Euro 2024. Dirig&eacute; d&eacute;sormais par l&rsquo;&eacute;ph&eacute;m&egrave;re entra&icirc;neur du FC Zurich Franco Foda, le Kosovo peut vraiment brouiller les cartes dans ce groupe. Surtout si Edon Zhergrova &eacute;volue enfin en s&eacute;lection dans le registre qui est le sien &agrave; Lille. L&rsquo;ancien joueur du FC B&acirc;le est, comme Isak et Gy&ouml;keres, un attaquant capable de forcer la diff&eacute;rence &agrave; tout moment, le type de joueur que Murat Yakin ne poss&egrave;de plus vraiment dans ses rangs... On ignore encore le calendrier des matches. Mais Murat Yakin a sans doute appr&eacute;ci&eacute; le fait de figurer dans un groupe de quatre, et non dans un groupe de cinq. Il pourra ainsi b&eacute;n&eacute;ficier de deux matches amicaux lors du rassemblement de mars pour peaufiner sa pr&eacute;paration.

La Suisse connait ses adversaires pour le mondial 2026

Le pr&eacute;sident fran&ccedil;ais Emmanuel Macron a nomm&eacute; vendredi le centriste Fran&ccedil;ois Bayrou comme Premier ministre au terme de longues consultations pour trouver un successeur &agrave; Michel Barnier, renvers&eacute; par les d&eacute;put&eacute;s la semaine derni&egrave;re, a annonc&eacute; l'Elys&eacute;e. "Le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique a nomm&eacute; M. Fran&ccedil;ois Bayrou Premier ministre, et l'a charg&eacute; de former un gouvernement", selon un communiqu&eacute; de l'Elys&eacute;e. Le patron du MoDem, premier alli&eacute; du chef de l'Etat et figure du centre, aura la lourde t&acirc;che de former un gouvernement susceptible de survivre &agrave; la menace de censure d'une Assembl&eacute;e nationale sans bloc majoritaire, et de faire adopter un budget dont la France est pour l'instant priv&eacute;e pour 2025.

François Bayrou est le nouveau premier ministre français

La loi permettant les tirs pr&eacute;ventifs du loup entre formellement en vigueur le 1er f&eacute;vrier. Cette mesure a d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; introduite l'ann&eacute;e derni&egrave;re afin de permettre aux cantons de r&eacute;duire les conflits entre l'&eacute;conomie alpestre et le pr&eacute;dateur.
Ces derni&egrave;res ann&eacute;es, la population de loups a augment&eacute; de mani&egrave;re exponentielle en Suisse. La r&eacute;gulation pr&eacute;ventive, introduite de mani&egrave;re anticip&eacute;e le 1er d&eacute;cembre 2023, &eacute;tait limit&eacute;e &agrave; fin janvier 2025. Vendredi, le Conseil f&eacute;d&eacute;ral a fix&eacute; l'entr&eacute;e en vigueur de la loi et de son ordonnance d'application.
Pour que les cantons puissent intervenir sur la population de loups de septembre &agrave; janvier, certaines conditions doivent &ecirc;tre remplies: il doit exister un risque pour les animaux de rente, et des mesures de protection des troupeaux doivent avoir &eacute;t&eacute; mises en &oelig;uvre.
<div class="link-preview-container"><a class="link-preview" href="https://frapp.ch/fr/articles/stories/le-loup-fait-a-nouveau-des-degats-dans-le-canton" target="_blank" rel="noopener"><img class="frapp-img" src="https://media.frapp.ch/image/2024/02/938161/conversions/WnVxOX9drVSeZtZceleIPeIUeUEKUYiqQFYnZTar-500x281.jpg" border="0" />
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<div class="link-preview__badge">Loup</div>
<div class="link-preview__title">Le loup a attaqu&eacute; dans le canton de Fribourg</div>
<div class="link-preview__description">Trois moutons ont &eacute;t&eacute; tu&eacute;s ce week-end dans la commune du Mouret. Ces attaques relancent la question sur la pr&eacute;sence du loup &agrave; Fribourg.</div>
</div>
</a></div>
Une partie des jeunes loups peuvent &ecirc;tre abattus. Il est possible d'&eacute;liminer des meutes enti&egrave;res uniquement &agrave; condition toutefois de ne pas mettre en p&eacute;ril la survie de l'esp&egrave;ce dans la r&eacute;gion. L&rsquo;Office f&eacute;d&eacute;ral de l&rsquo;environnement (OFEV) doit donner son feu vert aux demandes de r&eacute;gulation des cantons.
De juin &agrave; ao&ucirc;t, les cantons peuvent intervenir dans les meutes de loups apr&egrave;s que des dommages ont &eacute;t&eacute; caus&eacute;s. Par ailleurs, les cantons peuvent d&eacute;sormais abattre des loups isol&eacute;s qui repr&eacute;sentent un danger pour l'Homme.
<h2>Indemnisation plus claire</h2>
L'ordonnance r&egrave;gle dor&eacute;navant plus clairement la pr&eacute;vention et l'indemnisation des d&eacute;g&acirc;ts caus&eacute;s par la faune sauvage. Sont concern&eacute;s les dommages occasionn&eacute;s par les grands pr&eacute;dateurs aux animaux de rente et ceux caus&eacute;s par les castors aux infrastructures.
Concernant la protection des troupeaux, les cantons voient leur comp&eacute;tence renforc&eacute;e, par exemple en ce qui concerne les races de chiens. L'OFEV reste comp&eacute;tent pour l'&eacute;valuation des chiens de protection des troupeaux, afin qu'il existe une norme uniforme pour les chiens de protection reconnus.
La distinction op&eacute;r&eacute;e jusqu&rsquo;ici entre les alpages ou p&acirc;turages qui sont raisonnablement prot&eacute;geables et ceux qui ne le sont pas est abandonn&eacute;e. Dans le cadre des mesures d&rsquo;&eacute;conomie visant &agrave; assainir les finances de la Conf&eacute;d&eacute;ration, la contribution f&eacute;d&eacute;rale &agrave; la protection des troupeaux est ramen&eacute;e &agrave; 50%.

La loi sur les tirs du loup entre vigueur dès le 1er février

La conduite automatis&eacute;e sera autoris&eacute;e sur les routes suisses d&egrave;s le 1er mars 2025. Le Conseil f&eacute;d&eacute;ral a d&eacute;cid&eacute; vendredi d'autoriser ce syst&egrave;me dans trois cas.
Les conducteurs de v&eacute;hicules automatis&eacute;s auront le droit d'utiliser le syst&egrave;me sur l'autoroute. Ils pourront l&acirc;cher le volant et ne plus surveiller en permanence le trafic et le v&eacute;hicule. Ils devront toutefois rester pr&ecirc;ts &agrave; reprendre eux-m&ecirc;mes le pilotage du v&eacute;hicule &agrave; tout moment.
Il sera aussi permis d'avoir recours &agrave; la conduite automatis&eacute;e sur des tron&ccedil;ons autoris&eacute;s par les cantons. Ceux-ci pourront se tourner vers la Conf&eacute;d&eacute;ration, qui &eacute;dictera des instructions sur l&rsquo;&eacute;valuation des tron&ccedil;ons et constituera un groupe de suivi.
Le parcage automatis&eacute; sera &eacute;galement admis dans des parkings et sur des cases de stationnement d&eacute;finis et signal&eacute;s &agrave; cet effet. Il appartiendra aux cantons ou aux communes de d&eacute;terminer ces emplacements. Des instructions et un groupe de suivi seront aussi mis sur pied.

La conduite automatisée autorisée sous conditions dès mars

Les installations &eacute;nerg&eacute;tiques de l'Ukraine sont la cible vendredi d'une attaque russe "massive", ont annonc&eacute; les autorit&eacute;s ukrainiennes. Moscou bombarde r&eacute;guli&egrave;rement ces infrastructures, provoquant des coupures de courant &agrave; travers le pays en plein hiver.
"L'ennemi continue avec la terreur", a indiqu&eacute; vendredi matin le minist&egrave;re ukrainien de l'Energie. "Les ing&eacute;nieurs &eacute;nerg&eacute;tiques prennent toutes les mesures n&eacute;cessaires pour minimiser les cons&eacute;quences n&eacute;gatives pour le syst&egrave;me &eacute;nerg&eacute;tique", a-t-il ajout&eacute;, pr&eacute;cisant que l'&eacute;tendue des d&eacute;g&acirc;ts sera &eacute;tablie une fois que l'alerte a&eacute;rienne, toujours en cours, aura &eacute;t&eacute; lev&eacute;e.
Depuis pr&egrave;s de trois ans, la Russie bombarde avec ses missiles et ses drones les installations &eacute;nerg&eacute;tiques ukrainiennes, particuli&egrave;rement &agrave; l'approche de l'hiver, provoquant des p&eacute;nuries de courant et plongeant dans le noir et le froid des millions d'Ukrainiens.
L'Ukraine r&eacute;clame que ses alli&eacute;s occidentaux lui livrent plus de moyens de d&eacute;fense antia&eacute;rienne pour prot&eacute;ger ses villes et infrastructures. Vendredi matin, le ministre des Affaires &eacute;trang&egrave;res Andri&iuml; Sybiga a une fois encore renouvel&eacute; cet appel, alors que Kiev reproche r&eacute;guli&egrave;rement &agrave; ses alli&eacute;s la lenteur et la timidit&eacute; de leur aide.
"La Russie cherche &agrave; nous priver d'&eacute;nergie. Et nous devons la priver des moyens de (r&eacute;pandre) sa terreur. Je r&eacute;p&egrave;te mon appel &agrave; la livraison de toute urgence de 20 syst&egrave;mes de d&eacute;fense a&eacute;rienne, NASAMS, HAWK et IRIS-T", a-t-il &eacute;crit sur X.

Attaque russe "massive" sur le secteur énergétique ukrainien

Cela dure depuis des semaines. De grands drones avec leurs lumi&egrave;res clignotantes et leurs rotors caract&eacute;ristiques ont &eacute;t&eacute; signal&eacute;s par les habitants &agrave; de multiples endroits du New Jersey. Des images film&eacute;es au t&eacute;l&eacute;phone portable circulent sur les r&eacute;seaux sociaux accompagn&eacute;es de commentaires parfois alarmistes.
Gus Seretis raconte sur le r&eacute;seau social X les avoir "vus tous les soirs depuis Thanksgiving", le 28 novembre. "Ils sont plus petits que ma Jeep. Ils planent &agrave; peu pr&egrave;s &agrave; la hauteur des arbres ou un peu plus haut", dit-il, d&eacute;crivant ces appareils comme des avions trop petits pour un pilote et promettant de "tirer sur l'un d'entre eux s'il descend suffisamment bas".
L'affaire a pris de l'ampleur: la Maison-Blanche a &eacute;t&eacute; alert&eacute;e, le FBI et la s&eacute;curit&eacute; int&eacute;rieure ont &eacute;t&eacute; saisis. Les quatre s&eacute;nateurs des Etats du New Jersey et de New York ont sign&eacute; une lettre commune &agrave; l'attention du FBI, du minist&egrave;re de la s&eacute;curit&eacute; int&eacute;rieure et de l'autorit&eacute; a&eacute;ronautique, insistant sur le fait que ces drones, "aper&ccedil;us la nuit, inqui&egrave;tent &agrave; la fois les habitants et les forces de l'ordre locales".
<h2>Pas les Iraniens</h2>
"Certains ont &eacute;t&eacute; vus en train de manoeuvrer &agrave; proximit&eacute; d'endroits critiques et sensibles, notamment des r&eacute;servoirs et des installations militaires", pr&eacute;cisent les quatre s&eacute;nateurs.
John Kirby, le porte-parole du conseil de s&eacute;curit&eacute; nationale, a &eacute;voqu&eacute; le sujet &agrave; la Maison-Blanche jeudi. Il n'y a "aucune preuve que les drones signal&eacute;s constituent une menace pour la s&eacute;curit&eacute; nationale ou la s&eacute;curit&eacute; publique ou qu'il y ait un lien avec l'&eacute;tranger".
"Nous n'avons pas &eacute;t&eacute; en mesure de corroborer les observations visuelles signal&eacute;es", a-t-il ajout&eacute;. "Au contraire, il appara&icirc;t qu'un grand nombre des observations signal&eacute;es sont, en fait, des a&eacute;ronefs pilot&eacute;s qui op&egrave;rent en toute l&eacute;galit&eacute;".
Une porte-parole du Pentagone avait d&eacute;j&agrave; balay&eacute; des affirmations du d&eacute;put&eacute; r&eacute;publicain Jeff Van Drew sur Fox News, selon lesquelles T&eacute;h&eacute;ran serait derri&egrave;re le vol des drones: "Il n'y a pas de navire iranien au large des c&ocirc;tes am&eacute;ricaines et il n'y a pas de soi-disant vaisseau m&egrave;re qui lance des drones vers les &Eacute;tats-Unis".

Mystérieux drones repérés dans le New Jersey

Luigi Mangione, 26 ans, a &eacute;t&eacute; inculp&eacute; pour le meurtre de Brian Thompson, patron d'UnitedHealthcare, tu&eacute; la semaine derni&egrave;re en pleine rue &agrave; New York. Les enqu&ecirc;teurs cherchent &agrave; d&eacute;terminer ce qui aurait pu motiver le suspect, un ing&eacute;nieur, fils d'une famille ais&eacute;e et dipl&ocirc;m&eacute; d'une universit&eacute; prestigieuse.
"Il semble qu'il ait eu un accident qui l'a conduit &agrave; se faire op&eacute;rer du dos en juillet 2023 et cette blessure lui a g&acirc;ch&eacute; la vie", a expliqu&eacute; jeudi &agrave; la cha&icirc;ne NBC New York le chef des enqu&ecirc;teurs de la police de la ville, le NYPD.
Sur les r&eacute;seaux sociaux, "il a publi&eacute; des radiographies montrant des vis introduites dans sa colonne vert&eacute;brale. Donc, la blessure, dont il a souffert, a g&acirc;ch&eacute;, alt&eacute;r&eacute; sa vie et c'est ce qui aurait pu le mener sur ce chemin-l&agrave;", a estim&eacute; le policier du NYPD.
<h2>Un deuxi&egrave;me carnet de notes</h2>
La police n'a en outre trouv&eacute; "aucune indication" que Luigi Mangione ait &eacute;t&eacute; un jour client de l'assurance UnitedHealthcare. Selon l'enqu&ecirc;teur, le suspect aurait vis&eacute; cette compagnie en raison de son statut de premier assureur de sant&eacute; priv&eacute; des Etats-Unis.
Luigi Mangione a &eacute;t&eacute; arr&ecirc;t&eacute; lundi dans un McDonald's de la ville rurale d'Altoona, dans l'Etat de Pennsylvanie, apr&egrave;s cinq jours de traque. Ses empreintes digitales concordent avec celles retrouv&eacute;es pr&egrave;s de la sc&egrave;ne de crime &agrave; New York, a d&eacute;clar&eacute; mercredi la cheffe du NYPD, cit&eacute;e par la cha&icirc;ne ABC. Les douilles r&eacute;cup&eacute;r&eacute;es sur les lieux correspondent &eacute;galement &agrave; l'arme que d&eacute;tenait Luigi Mangione lors de son arrestation, a-t-elle ajout&eacute;.
Il a contest&eacute; mardi son transfert devant la justice de l'Etat de New York. Alors qu'il a &eacute;t&eacute; inculp&eacute; pour meurtre, son avocat a dit qu'il plaiderait non coupable: "Je n'ai vu aucune preuve qui atteste qu'il est le tireur".
La police a d&eacute;clar&eacute; que le jeune homme &eacute;tait en possession d'un texte manuscrit de trois pages critiquant le syst&egrave;me d'assurance sant&eacute; aux Etats-Unis, souvent accus&eacute; de privil&eacute;gier les profits au d&eacute;triment de la prise en charge de soins.
Selon le New York Times, qui a cit&eacute; des sources polici&egrave;res, il &eacute;tait porteur d'un autre carnet dont l'auteur semblait planifier le meurtre.

Le suspect de New York aurait agit en raison d'une blessure

"Les Etats-Unis vont apporter une autre cargaison importante d'équipements et d'armes à nos partenaires ukrainiens qui en ont besoin urgemment alors qu'ils se défendent contre des attaques en cours de la Russie", a déclaré le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, dans un communiqué.
 Le président américain élu Donald Trump, qui sera investi le 20 janvier, a souvent critiqué le déblocage de l'aide militaire américaine à Kiev.
 L'annonce d'aujourd'hui est la troisième aide militaire annoncée par Washington en décembre, après celle de samedi, estimé à 988 millions de dollars et celle du 2 décembre, pour 725 millions de dollars d'équipements.
 Le matériel qui sera fourni à Kiev, annoncé jeudi, contient notamment des munitions pour les systèmes de lance-roquettes Himars, des obus d'artillerie, des drones, des véhicules militaires, des équipements de protection contre des attaques chimiques, radiologiques et nucléaires, a indiqué le département d'Etat.

Une 72e aide américaine à l'Ukraine

Le chef de la diplomatie américaine "a répété qu'il était important que tous les acteurs en Syrie respectent les droits de l'homme, le droit international humanitaire et prennent toutes les mesures possibles pour protéger les civils, y compris les membres des groupes minoritaires", a expliqué le porte-parole du département d'Etat Matthew Miller dans un communiqué.
 M. Blinken a insisté auprès du chef de l'Etat turc sur la "nécessité de s'assurer que la coalition [mise en place] pour vaincre l'EI puisse continuer à remplir sa mission cruciale", a ajouté M. Miller.
 La Turquie a pour sa part fait part de ses préoccupations en matière de sécurité en liaison avec la situation en Syrie, où elle combat une force dirigée par les Kurdes que Washington soutient pour leur rôle-clé contre l'Etat islamique (EI).
 <h2>Forces kurdes</h2>
 S'exprimant avant son départ pour la Turquie au cours d'une escale en Jordanie, le secrétaire d'Etat américain avait reconnu les "intérêts réels et clairs" d'Ankara concernant les combattants du PKK (le parti des travailleurs du Kurdistan). "Dans le même temps, encore une fois, nous voulons éviter de déclencher tout type de conflit supplémentaire à l'intérieur de la Syrie", avait-il alors confié aux journalistes.
 "A l'heure où nous souhaitons voir cette transition vers un gouvernement intérimaire, vers une meilleure voie pour la Syrie, il faut également veiller à ce que l'Etat islamique ne réapparaisse pas. Et les FDS sont essentielles pour s'assurer que cela n'arrive pas", avait affirmé M. Blinken.
 Les forces démocratiques syriennes (FDS), alliées des Occidentaux dans la lutte contre l'EI, contrôlent de vastes régions du nord de la Syrie, où les Kurdes syriens ont établi une administration autonome. Mais elles sont considérées par la Turquie comme une émanation du PKK, considéré par Ankara comme une organisation terroriste.
 M. Blinken, qui quittera ses fonctions le mois prochain après la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine de novembre, a appelé à un processus "inclusif" pour former le prochain gouvernement syrien, dans le respect de toutes les communautés.
 L'ancien président syrien a été chassé du pouvoir dimanche par une coalition de rebelles islamistes, dont le fer de lance est le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS), une ancienne branche d'Al-Qaïda. Un premier ministre chargé de la transition, Mohammad al-Bachir, a par la suite été nommé, promettant l'instauration d'un "Etat de droit".

Civils à protéger en Syrie, dit Washington

"Le communiqué de nomination du premier ministre sera publié demain (vendredi) matin", a dit l'entourage du président, alors que ce dernier venait d'atterrir près de Paris, de retour d'une visite en Pologne. Emmanuel Macron avait initialement promis de nommer le chef du gouvernement jeudi au plus tard.

La France aura un premier ministre vendredi

La justice thurgoviennne condamne un homme de 39 ans &agrave; 15 ans de prison pour avoir abus&eacute; sexuellement de huit femmes et de sept filles apr&egrave;s les avoir drogu&eacute;es. Elle le reconna&icirc;t coupable de viols et d'actes d'ordre sexuels avec des enfants.
Dans son jugement rendu public jeudi, le Tribunal de district de Frauenfeld a suivi sur toute la ligne le r&eacute;quisitoire des deux repr&eacute;sentantes du Minist&egrave;re public. Ainsi, il a aussi prononc&eacute; une expulsion du territoire suisse durant 15 ans contre le pr&eacute;venu originaire d'Am&eacute;rique latine. La d&eacute;fense avait demand&eacute; que la peine n'exc&egrave;de pas sept ans de prison.
Durant plusieurs ann&eacute;es, l'accus&eacute; a ajout&eacute; de la k&eacute;tamine, un anesth&eacute;siant, dans des boissons consomm&eacute;es par des femmes et des enfants de son entourage, avant d'abuser sexuellement de ses victimes inconscientes et de filmer ses abus, selon l'acte d'accusation. Sa plus jeune victime avait quatre ans.
L'accusation lui reprochait aussi la consommation de pornographie ill&eacute;gale, mettant en sc&egrave;ne des enfants ou des animaux.

Un prédateur sexuel condamné en Thurgovie

Ce projet a un intérêt tout particulier pour un pays plurilingue et multiculturel comme la Suisse, a indiqué jeudi l'OFC à Keystone-ATS. Il contribuera, comme le souligne le Conseil fédéral dans le Message culture 2025-2028, à valoriser la diversité culturelle de la Suisse. Il met l&#8217;accent sur les échanges culturels entre les régions, ce que la Confédération salue tout particulièrement.
 Carine Bachmann, directrice de l&#8217;OFC, relève la définition large de la culture que défend le projet Capitale culturelle suisse. "Il est important dans des temps incertains de se rassembler plutôt que de s&#8217;isoler. Et c&#8217;est cette vision, d&#8217;une culture ouverte et généreuse, que porte la première édition de Capitale culturelle suisse à La Chaux-de-fonds".

Deux millions pour la Capitale culturelle

La politique de santé inquiète 48% des Suisses en 2024, contre 40% l'année dernière, montre le baromètre publié jeudi. La hausse des primes explique en partie cette augmentation, peut-on lire dans les conclusions de l'étude.
 Pas moins de 32% des 2250 personnes sondées sont préoccupées par le climat, mais ce thème est en recul par rapport aux dernières années, précise les auteurs de l'étude dans un communiqué. La prévoyance vieillesse préoccupe elle 29% des sondés.
 <h2>Le prix des loyers inquiète</h2>
 La hausse des loyers inquiète de plus en plus les Suisses, les frais de logement étant le thème qui a le plus progressé cette année, avec un taux de 25%. A l'inverse, le chômage, préoccupation numéro 1 dans les années 2010, inquiète de moins en moins (5%).
 L'immigration regagne également du terrain dans les soucis des Suisses. Le thème des réfugiés et ceux liés à l'Europe préoccupent particulièrement.
 <h2>Suisse "trop défensive"</h2>
 Les évolutions géopolitiques sont aussi source d'inquiétude, 51% des sondés se disant préoccupés par la situation internationale. La majorité d'entre eux estiment malgré tout que le pays est capable de s'adapter. La Suisse, trop défensive, devrait adopter un comportement plus offensif vis-à-vis de l'étranger, selon 76% des sondés.
 De manière générale, les Suisses sont en outre plutôt satisfaits de leur situation personnelle. Près de la moitié d'entre eux donne une note de 8 sur 10 pour ce qui est de leur satisfaction générale dans l'existence. La situation économique personnelle reste stable par rapport aux autres années, 51% des sondés la jugeant bonne.

La santé, principale préoccupation en Suisse

Le Tribunal f&eacute;d&eacute;ral a rejet&eacute; &agrave; l'unanimit&eacute; les recours des Vert-e-s et des Femmes socialistes contre la votation de septembre 2022 sur l'AVS. Cette derni&egrave;re est donc maintenue. Les juges ont invoqu&eacute; la s&eacute;curit&eacute; du droit.
Le principe du rejet n'a gu&egrave;re &eacute;t&eacute; discut&eacute; durant l'audience. Les juges ont davantage d&eacute;battu de la question de la gravit&eacute; de la violation des droits politiques due &agrave; l'information erron&eacute;e du Conseil f&eacute;d&eacute;ral. Faute d'accord sur la qualification de cette violation, ils ont d&eacute;cid&eacute; de ne pas la mentionner dans la motivation de l'arr&ecirc;t.
En revanche, les magistrats se sont accord&eacute;s sur le fait que la s&eacute;curit&eacute; du droit s'opposait &agrave; l'annulation de la votation. La r&eacute;vision de la loi sur l'AVS &eacute;tait li&eacute;e &agrave; la r&eacute;forme AVS 21 soumise simultan&eacute;ment au peuple. Une annulation de la premi&egrave;re se serait &eacute;tendue &agrave; la seconde. Or certaines mesures pr&eacute;vues dans ce paquet sont d&eacute;j&agrave; en vigueur depuis le 1er janvier 2024, comme le rel&egrave;vement du taux de la TVA.
<h2>&nbsp;"Choqu&eacute;es, am&egrave;res et d&eacute;sillusionn&eacute;es"</h2>
Les recourantes se sont d&eacute;clar&eacute;es "choqu&eacute;es, am&egrave;res, en col&egrave;re et d&eacute;sillusionn&eacute;es". Des repr&eacute;sentantes des femmes socialistes, des Vertes et des syndicats se sont exprim&eacute;s &agrave; la sortie du tribunal sur le parvis de l'institution.
"Nous sommes am&egrave;res contre le manque de courage des juges", a d&eacute;clar&eacute; Lisa Mazzone, pr&eacute;sidente des Vert-e-s. "Alors que deux des juges ont estim&eacute; les erreurs dans les informations donn&eacute;es par le Conseil f&eacute;d&eacute;ral graves, on banalise cette erreur, car cela concerne des femmes. C'est inacceptable", a-t-elle poursuivi. "Le message des juges est que cela n'est pas si grave. Le destin des femmes n'est, une fois de plus, pas pris au s&eacute;rieux", a ajout&eacute; la Genevoise, qui exige des "d&eacute;dommagements" pour toutes les femmes concern&eacute;es par le vote.
"Aujourd'hui, nous sommes en col&egrave;re. Nous devons supporter les cons&eacute;quences d'une erreur", a d&eacute;clar&eacute; la conseill&egrave;re nationale Tamara Funiciello (PS/BE), copr&eacute;sidente des femmes socialistes. "Aujourd'hui, on a perdu. Demain, nous gagnerons d'autres combats", a-t-elle poursuivi, tout en exigeant des am&eacute;liorations pour les femmes.
La copr&eacute;sidente du parti socialiste, Mattea Meyer, s'est dite triste et d&eacute;&ccedil;ue. "Le vote &eacute;tait d&eacute;j&agrave; erron&eacute;, la d&eacute;cision du TF est erron&eacute;e. L'avenir des femmes est donc erron&eacute;", a-t-elle d&eacute;clar&eacute;.

AVS 21: le Tribunal fédéral rejette les recours

Quelque 200 personnes affluaient jeudi peu avant 10h00 devant le Tribunal f&eacute;d&eacute;ral (TF) &agrave; Lausanne. La haute cour doit se prononcer dans la matin&eacute;e sur la votation sur le rel&egrave;vement de l'&acirc;ge de la retraite pour les femmes.
Parmi les personnes pr&eacute;sentes, elles &eacute;taient environ 80 &agrave; faire la queue pour entrer dans le b&acirc;timent du TF. "Nous sommes impatientes de conna&icirc;tre la d&eacute;cision et confiantes dans nos arguments. Nous voulons r&eacute;cup&eacute;rer cette ann&eacute;e de retraite perdue pour les femmes et r&eacute;tablir la confiance dans la d&eacute;mocratie", a d&eacute;clar&eacute; la pr&eacute;sidente des Vert-e-s suisses, Lisa Mazzone, interrog&eacute;e par Keystone-ATS avant d'entrer dans le TF.
Plusieurs sympathisantes se rassemblaient aussi progressivement sur le parvis et les marches de la Cour supr&ecirc;me helv&eacute;tique. Des repr&eacute;sentantes du comit&eacute; r&eacute;f&eacute;rendaire et des recourantes &eacute;taient sur place, accompagn&eacute;es de partisans et activistes politiques et f&eacute;ministes de l'Alliance contre l'AVS 21 notamment.
Tout en &eacute;tant bon enfant, l'ambiance &eacute;tait aussi passablement militante, entre slogans et banderoles. "Non &agrave; AVS 21" et "Augmentons les rentes, pas l'&acirc;ge de la retraite" pouvait-on notamment lire sur deux banderoles, d&eacute;ploy&eacute;es au bas des marches.
<h2>Attente de verdict</h2>
Le TF d&eacute;lib&egrave;re d&egrave;s 10h00 en audience publique pour trancher sur les recours d&eacute;pos&eacute;s contre la votation sur le rel&egrave;vement de l'&acirc;ge de la retraite pour les femmes. En cas d'admission, la population sera appel&eacute;e &agrave; retourner aux urnes - une premi&egrave;re en Suisse.
La 1&egrave;re Cour de droit public doit se pencher sur des recours des Femmes socialistes et des Vert-e-s, qui d&eacute;noncent des chiffres faux: d&eacute;but ao&ucirc;t, l'Office f&eacute;d&eacute;ral des assurances sociales (OFAS) a annonc&eacute; que les perspectives financi&egrave;res de l'AVS reposaient sur deux formules de calcul erron&eacute;es.
Les derniers calculs ont finalement &eacute;tabli que les d&eacute;penses de l'AVS pour 2033 avaient &eacute;t&eacute; surestim&eacute;es de 2,5 milliards. Avec cette correction, il appara&icirc;t que l'AVS est en meilleure sant&eacute; que cela avait &eacute;t&eacute; annonc&eacute; en septembre 2022 dans la documentation sur la r&eacute;forme AVS 21 pr&eacute;voyant notamment le rel&egrave;vement de l'&acirc;ge de la retraite des femmes &agrave; 65 ans. La votation avait abouti &agrave; un r&eacute;sultat tr&egrave;s serr&eacute; avec 50,5% de oui seulement.

AVS 21: des militantes affluent devant le Tribunal fédéral

La Suisse ne doit pas accepter le Pacte mondial de l'ONU sur les migrations. Apr&egrave;s le Conseil des Etats, le National a refus&eacute; jeudi par 121 voix contre 65 ce texte, bien qu'il ne soit pas contraignant pour la politique migratoire de la Conf&eacute;d&eacute;ration.
Ce Pacte, adopt&eacute; par l'ONU en d&eacute;cembre 2018, est un cadre d'action global destin&eacute; &agrave; am&eacute;liorer la coop&eacute;ration internationale dans le domaine des migrations.
"Bien que non contraignant sur le plan juridique, le Pacte contient des engagements politiques dans plusieurs domaines", a d&eacute;clar&eacute; le rapporteur de la commission Christian Wasserfallen (PLR/BE). Il donne les m&ecirc;mes droits &agrave; tous les migrants, qu'il s'agisse de migration r&eacute;guli&egrave;re ou irr&eacute;guli&egrave;re. "Or dans la pratique, ce n'est pas le cas".
La gauche et le Conseil f&eacute;d&eacute;ral ont soutenu la ratification. La migration est un fait et on ne peut pas l'emp&ecirc;cher, a rappel&eacute; Samira Marti (PS/BL). Le pacte vise &agrave; mieux la g&eacute;rer. En vain. Le Conseil des Etats avait vot&eacute; contre la ratification par 26 voix contre 7 et 11 abstentions.

Parlement suisse: non au Pacte de l'ONU sur les migrations

L'alcool a caus&eacute; 25 accidents mortels en Suisse l'an dernier. Vingt-deux d'entre eux, soit 88%, impliquent la responsabilit&eacute; d'un homme au volant, contre seulement trois pour les femmes.
Cette surrepr&eacute;sentation masculine se retrouve &eacute;galement dans les accidents li&eacute;s &agrave; l'alcool ayant caus&eacute; des blessures graves, indique jeudi le Touring Club Suisse (TCS). Parmi les 411 accidents de ce type recens&eacute;s l'an dernier, 349 ont &eacute;t&eacute; caus&eacute;s par des hommes et 62 par des femmes, soit une proportion d'hommes de 84,91%.
Au niveau cantonal, Gen&egrave;ve enregistre le plus d'accidents graves li&eacute;s &agrave; l'alcool par 10'000 habitants pour la septi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive, avec un taux de 1,09 en 2023. Ce chiffre est plus du double de la moyenne suisse, qui s'&eacute;l&egrave;ve &agrave; 0,49.
Suivent le Tessin (0,73), B&acirc;le-Ville (0,66), Vaud (0,64), le Valais (0,62), Fribourg (0,60) et Neuch&acirc;tel (0,57). Par rapport &agrave; 2022, les taux ont augment&eacute; &agrave; B&acirc;le-Ville, Vaud et Fribourg, mais ont diminu&eacute; au Tessin et &agrave; Neuch&acirc;tel. Le Valais est rest&eacute; stable.
<h2>Appenzell bon &eacute;l&egrave;ve</h2>
Appenzell Rhodes-Int&eacute;rieures fait office de bon &eacute;l&egrave;ve, puisqu'aucun accident grave d&ucirc; &agrave; l'alcool ne s'est produit sur les routes du canton en 2023. Les autres cantons avec le moins d'accidents graves pour 10'000 habitants sont Schaffhouse (0,12), Zoug (0,23), Obwald (0,26), le Jura (0,27) et les Grisons (0,30).
Dans certains petits cantons, la statistique annuelle peut toutefois &ecirc;tre fortement affect&eacute;e par un accident de plus ou de moins, en raison de leur faible population, pr&eacute;cise le TCS.
En chiffres absolus, l'alcool a caus&eacute; le plus grand nombre de d&eacute;c&egrave;s sur les routes vaudoises, avec cinq accidents mortels. Viennent ensuite les cantons de Berne, Gen&egrave;ve et Zurich (quatre accidents mortels chacun), puis Fribourg, Neuch&acirc;tel et le Valais (deux). Sur les 26 cantons suisses, neuf ont connu des accidents mortels li&eacute;s &agrave; l'alcool l'an dernier.

Suisse: l'alcool cause 25 accidents mortels par an

Les Chambres f&eacute;d&eacute;rales sont toujours divis&eacute;es sur la coop&eacute;ration internationale dans le budget 2025. Le Conseil des Etats a approuv&eacute; jeudi une coupe de 71 millions de francs. Le National veut couper pr&egrave;s de 100 millions de plus.
Le Conseil des Etats avait initialement &eacute;labor&eacute; un concept de compensation de la hausse des d&eacute;penses de l'arm&eacute;e qui pr&eacute;voyait une coupe de 30 millions de francs dans la coop&eacute;ration internationale. Avec cette coupe de 71 millions, il fait un pas vers le Conseil national, en esp&eacute;rant que celui-ci en fera aussi un. Plusieurs orateurs ont rappel&eacute; qu'&agrave; la fin, s'il n'y a pas d'accord, c'est la version la moins ch&egrave;re qui s'impose.
La gauche et quelques centristes auraient voulu s'en tenir au compromis de d&eacute;part. La coop&eacute;ration internationale n'est pas la variable d'ajustement du budget, a d&eacute;nonc&eacute; Baptsite Hurni (PS/NE). Et de rappeler que couper, c'est arr&ecirc;ter du jour au lendemain des projets, ce qui affectera n&eacute;gativement la r&eacute;putation de la Suisse, en vain.
L'UDC et certains PLR auraient au contraire voulu une coupe plus importante (-100 millions). La diff&eacute;rence avec le Conseil national est grande. Ce dernier a fait un pas, nous devons aussi en faire un, a plaid&eacute; Esther Friedli (UDC/SG). Et de rappeler que l'aide humanitaire n'est pas concern&eacute;e par la coupe.

Les Chambres fédérales toujours divisées sur le budget

La Banque nationale suisse (BNS) a revu jeudi ses pr&eacute;visions d'inflation &agrave; la baisse, &agrave; l'occasion de son examen trimestriel de politique mon&eacute;taire. Le rench&eacute;rissement doit ralentir &agrave; 1,1% (1,2%) sur l'ann&eacute;e qui s'ach&egrave;ve, pour s'amenuiser &agrave; 0,3% (0,6%) en 2025 avant de rebondir &agrave; 0,8% en 2026.
Ces projections sont calcul&eacute;es sur la base d'un taux directeur maintenu &agrave; 0,50%, &eacute;tabli ce jour suite &agrave; un &eacute;lagage de 50 points de base, souligne le garant de la stabilit&eacute; des prix dans son relev&eacute; p&eacute;riodique.
L'abaissement des estimations d'inflation s'explique par un rench&eacute;rissement moindre qu'escompt&eacute; des produits p&eacute;troliers et des denr&eacute;es alimentaires. Sur le front de la croissance, les experts de la BNS campent sur une estimation de l'ordre de 1% pour l'exercice en cours, et mod&egrave;rent celle pour 2025 entre 1,0 et 1,5% en lieu et place d'environ 1,5% en septembre.

La BNS abaisse son taux directeur

Le d&eacute;taillant allemand Lidl pr&eacute;voit de cr&eacute;er 300 nouveaux postes de travail par an en Suisse, annonce le chef de Lidl Suisse, Nicholas Pennanen dans la presse jeudi. Le r&eacute;seau de filiales devrait s'agrandir de plus de 60 sites &agrave; moyen terme.
Le nombre de nouveaux postes d&eacute;pend de la taille de la filiale, pr&eacute;cise M. Pennanen dans un entretien publi&eacute; par les journaux du groupe de presse CH Media. En moyenne, le groupe compte entre 20 et 25 nouveaux postes par magasin. En incluant la logistique, ce sont environ 300 nouveaux postes qui seront cr&eacute;&eacute;s chaque ann&eacute;e, poursuit le responsable.
Le discounter allemand a ouvert r&eacute;cemment son 186e magasin en Suisse. "A moyen terme, un r&eacute;seau d'au moins 250 magasins est r&eacute;aliste", rel&egrave;ve M. Pennanen. Un nombre &agrave; deux chiffres de nouveaux magasins devrait s'y ajouter chaque ann&eacute;e, poursuit-il. Il entend maintenir la strat&eacute;gie d'expansion communiqu&eacute;e l'ann&eacute;e derni&egrave;re.
La cha&icirc;ne de magasins vise avant tout les grandes villes, ajoute son directeur. Mais il y a aussi des "zones blanches" dans les r&eacute;gions rurales et en Suisse romande. De mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale, la recherche de sites est "assez difficile" en Suisse, remarque-t-il.
D'autres d&eacute;taillants, comme Aldi, Migros et Coop, ont &eacute;galement annonc&eacute; leur intention d'&eacute;tendre leur r&eacute;seau de magasins en Suisse. Cela ne semble pas d&eacute;ranger M. Pennanen. "Au final, c'est bon pour les clients, car, pour eux, l'offre augmente".

Lidl va poursuivre son expansion en Suisse

"Je me battrai avec le peuple jusqu'à la dernière minute", a déclaré M. Yoon lors d'une allocution télévisée. Il a toutefois affirmé qu'il "n'esquivera pas [sa] responsabilité juridique et politique concernant la proclamation de la loi martiale".
 Il a accusé l'opposition de provoquer "une crise nationale". Le Parlement "est devenu un monstre détruisant l'ordre constitutionnel de la démocratie libérale", a fustigé M. Yoon. L'opposition a prévu de soumettre samedi au vote une nouvelle motion pour le démettre de ses fonctions.

Le président sud-coréen refuse de partir

A l'issue d'une offensive de onze jours, une coalition rebelle dominée par le groupe islamiste sunnite radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) a renversé dimanche le pouvoir de Bachar al-Assad qui a pris le fuite en Russie.
 Face aux défis politiques, sociaux et sécuritaires auquel le pays multi-ethnique, multi-confessionnel et morcelé doit faire face, les nouvelles autorités tentent de rassurer la communauté internationale.
 Après une visite du secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, la Jordanie a annoncé la tenue samedi d'un sommet consacré à Syrie, réunissant des ministres des Affaires étrangères et haut-diplomates américains, européens, de pays arabes et de Turquie.
 A Rome, le G7 s'est dit prêt à soutenir une transition vers un gouvernement "inclusif et non sectaire" respectant les droits des femmes, l'Etat de droit et "les minorités religieuses et ethniques".
 En Jordanie, Antony Blinken a également appelé à "une transition inclusive qui puisse conduire à un gouvernement syrien responsable et représentatif".
 Evoquant les activités militaires israélienne et turque depuis la victoire rebelle, il a aussi jugé "vraiment important, à ce moment précis, que nous fassions tous en sorte de ne pas déclencher de nouveaux conflits".
 Il a ensuite gagné Ankara, où il s'est immédiatement entretenu avec le président turc, Recep Tayyip Erdogan à l'aéroport, a annoncé un responsable américain.
 <h2>Pas tomber entre "de mauvaises mains"</h2>
 Israël a dit avoir mené ces derniers jours des centaines de frappes en Syrie contre des sites militaires stratégiques pour empêcher leur prise par des "éléments terroristes". Israël ne veut pas que les équipements de l'armée syrienne tombent entre de "mauvaises mains", a convenu M. Blinken, mais Washington discute "avec Israël et "d'autres" "de la voie à suivre", a-t-il dit.
 Avant une trêve mercredi sous l'égide des Etats-Unis, des combats meurtriers ont par ailleurs opposé ces derniers jours des insurgés soutenus par Ankara aux forces prokurdes dans le nord de la Syrie, où les Forces démocratiques syriennes, FDS, dominées par les Kurdes et soutenues par les Etats-Unis, contrôlent de vastes régions.
 Les FDS sont "essentielles" pour empêcher la résurgence en Syrie du groupe djihadiste Etat islamique (EI), a souligné M. Blinken.
 Le chef des services des renseignements turcs Ibrahim Kalin s'est lui rendu jeudi à Damas, selon des images diffusées par les médias turcs.
 <h2>"Reconstruire"</h2>
 Après plus d'un demi-siècle de pouvoir sans partage du clan Assad, le nouveau gouvernement entend instituer "un Etat de droit", a affirmé jeudi un porte-parole, Obaida Arnaout.
 Les autorités vont "geler la Constitution et le Parlement" et "un comité juridique et des droits humains va être formé pour examiner la Constitution puis effectuer des amendements", a-t-il indiqué à l'AFP.
 HTS affirme avoir rompu avec le djihadisme mais reste classé mouvement "terroriste" par plusieurs pays occidentaux, dont les Etats-Unis.
 Dans une interview au quotidien italien Corriere della Sera mercredi, le premier ministre de transition, Mohammad al-Bachir a appelé les Syriens exilés à rentrer chez eux pour "reconstruire" le pays.
 Quelque six millions de Syriens, soit un quart de la population, ont fui le pays depuis 2011, quand la répression de manifestations prodémocratie a déclenché une guerre civile dévastatrice qui a fait plus d'un demi-million de morts.
 Et depuis le début de l'escalade des hostilités le 27 novembre, 1,1 million de personnes ont été nouvellement déplacées à travers le pays. La majorité d'entre elles sont des femmes et des enfants", a déclaré le bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), dans un communiqué.
 Jeudi, près de 200 personnes se pressaient au poste-frontière turc de Cilvegözü, à 55 km d'Alep, pour entrer en Syrie, selon un gendarme interrogé par l'AFP.
 A Damas, où flotte désormais le drapeau de la révolution, la vie a repris son cours.
 "En voyant les gens partout dans les rues, on a l'impression que nous étions tous des prisonniers sous terre et que nous sommes désormais sortis à la lumière du jour", confie un habitant de 38 ans, Razan al-Halabi.
 Les nouvelles autorités ont annoncé la reprise des activités de la chancellerie italienne et de missions diplomatiques de sept pays arabes.
 Le Programme alimentaire mondial (PAM) de l'ONU a de son côté lancé un appel urgent à des crédits de 250 millions de dollars pour fournir "une aide alimentaire à jusqu'à 2,8 millions de personnes déplacées et vulnérables" dans le pays.
 Pilier du pouvoir déchu, le parti Baas a annoncé la suspension de ses activités. Ses hauts-responsables "ont brusquement disparu", relate Maher Semsmieh, venu jeudi remettre son fusil dans une permanence du parti.
 <h2>Un Américain libéré</h2>
 De nombreux Syriens ont aussi entamé une douloureuse quête de proches disparus lors des décennies de féroce répression.
 L'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a demandé la libération immédiate des "innombrables" personnes encore arbitrairement détenues dans le pays, dénonçant la "barbarie inimaginable" endurée par le pays.
 Les nouvelles autorités ont annoncé qu'un citoyen américain, Travis Timmerman, avait été libéré, et se sont dit prêtes "à coopérer" avec Washington pour retrouver d'autres Américains disparus, dont le journaliste Austin Tice enlevé en 2012 lors d'une opération de l'armée en banlieue de Damas.
 Les Etats-Unis "travaillent à ramener à la maison" M. Timmerman, a affirmé M. Blinken.
 D'éventuelles frappes sur des sites d'armes chimiques en Syrie pourraient entraîner un risque de contamination et de destruction de preuves importantes, a pour sa part mis en garde le directeur général de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).
 L'administration autonome kurde dans l'est de la Syrie a de son côté annoncé adopter le nouveau drapeau syrien de l'indépendance, expliquant que les régions qu'elle contrôle "font partie intégrante de la géographie syrienne".

Syrie: l'équipe de transition veut rassurer

Le chef du commandement central américain pour le Moyen-Orient (CENTCOM), le général Erik Kurilla, était "présent au quartier général de mise en oeuvre et de surveillance lors du premier retrait toujours en cours des forces de défense israéliennes et de leur remplacement par les forces armées libanaises à Khiam, au Liban, dans le cadre de l'accord" de cessez-le-feu, a déclaré le CENTCOM dans un communiqué.
 "Il s'agit d'un premier pas important dans la mise en oeuvre d'une cessation durable des hostilités qui jette les bases de progrès continus", a déclaré le général Kurilla, cité par le communiqué.
 <h2>"Un pas fondamental"</h2>
 L'armée israélienne a dit pour sa part sur le réseau social X avoir "achevé [sa] mission à Khiam dans le sud du Liban". "Conformément aux termes du cessez-le-feu et en coordination avec les Etats-Unis, les soldats des forces armées libanaises sont en train d'être déployés dans la zone" en même temps que les casques bleus de la force de maintien de la paix de l'ONU (FINUL), a-t-elle affirmé.
 Le premier ministre libanais Najib Mikati a "salué" sur X les efforts de l'armée libanaise pour parvenir à "la stabilité dans le sud du pays". Le déploiement de militaires dans "les régions de Khiam et Marjayoun aujourd'hui représente un pas fondamental", a-t-il ajouté.
 Une trêve a mis fin le 27 novembre à une guerre ouverte de plus de deux mois entre le mouvement chiite libanais Hezbollah et Israël, qui a fait près de 4000 morts au Liban et dévasté des bastions de la formation pro-iranienne.
 L'accord de cessez-le-feu prévoit le retrait dans un délai de 60 jours de l'armée israélienne du Liban et stipule que seuls l'armée libanaise et les casques bleus doivent être déployés dans le sud du pays, frontalier du nord d'Israël.

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