Coupe d'Europe: Olympic a rendez-vous avec l'Histoire
Les basketteurs fribourgeois affrontent le PAOK Salonique mercredi soir en Grèce pour les quarts de finale retour. Tout est encore possible.
Fribourg Olympic pourrait réaliser ce mercredi soir un véritable exploit. Après avoir tenu tête au légendaire club grec du PAOK lors du match aller (62-62), les joueurs helvétiques abordent avec détermination le match retour en terre grecque. Une qualification pour les demi-finales est possible, même si les Grecs restent favoris compte tenu de leur expérience. Si les Fribourgeois passent la rampe, ce serait une première pour un club suisse en Coupe d'Europe FIBA.
Afin de déjouer les pronostics, les hommes de Thibaut Petit n'ont rien laissé au hasard. Jonathan Kazadi, meneur de Fribourg Olympic, explique l'état d'esprit: "Au premier match, on a vu quelques situations où on était un peu en difficulté. On a essayé de faire quelques ajustements. Il faut juste qu'on ait beaucoup d'énergie, qu'on joue dur en défense et espérer avoir quelques paniers faciles en transition. Mentalement aussi, on s'est préparé."
Un défi également physique, comme le souligne le physiothérapeute du club, Suman Shakya, qui évoque les contraintes d'un voyage éprouvant pour ses grands athlètes. "Ce n'est pas forcément dans les avions où tu as le plus de place pour les jambes. Des positions assises pendant une longue durée provoquent douleurs de dos, douleurs aux hanches, aux genoux ou encore à la nuque. Mon rôle, c'est de détendre tout ça au maximum avant le match."
Ambiance survoltée à Thessalonique
Un autre défi attend les joueurs fribourgeois: affronter la pression d'une salle pleine à craquer. Plus de 8'000 supporters grecs seront présents, un chiffre impressionnant quand on sait que la salle Saint-Léonard à Fribourg peut accueillir seulement 3'000 personnes.
Thibaut Petit explique l'importance de rester concentré et serein malgré l'atmosphère électrique attendue: "Il faut vraiment qu'on arrive à rester dans notre bulle. C'est la clé, ne pas être distrait par tout ce qui va se passer autour du terrain. On n'a jamais, en groupe, connu ça ensemble. Même si chacun a déjà vécu ce genre de situation ailleurs, ici c'est une première. On va essayer d'être à la hauteur et d'éteindre cette salle en jouant bien au basket. Si on répond du tac au tac, on peut peut-être même mettre la pression sur l'équipe adverse."
Arnaud Couture, joueur de Fribourg Olympic, s'attend lui aussi à une rencontre très disputée. Malgré tout, l'ambiance était détendue ce mercredi matin: "On a joué aux cartes. On sait que la tension montera au fur et à mesure, alors on verra bien." Pour lui, l’essentiel est de jouer et de livrer une performance satisfaisante face aux Grecs.
Retour sur le premier jour des Fribourgeois en Grèce:
