Course de caisses à savon: 25 ans de tradition à Belmont

Du 20 au 22 juin 2025, les villages de Dompierre et de Russy ont vécu au rythme du crissement des pneus sur l’asphalte. Reportage au cœur de la mythique Course de caisses à Savon du Belmont.

Entre course de caisses à savon, musique et festivités, la 25ᵉ édition de la Course de caisses à savon du Belmont a rencontré un franc succès. © Frapp
Entre course de caisses à savon, musique et festivités, la 25ᵉ édition de la Course de caisses à savon du Belmont a rencontré un franc succès. © Frapp
Entre course de caisses à savon, musique et festivités, la 25ᵉ édition de la Course de caisses à savon du Belmont a rencontré un franc succès. © Frapp
Entre course de caisses à savon, musique et festivités, la 25ᵉ édition de la Course de caisses à savon du Belmont a rencontré un franc succès. © Frapp
Entre course de caisses à savon, musique et festivités, la 25ᵉ édition de la Course de caisses à savon du Belmont a rencontré un franc succès. © Frapp
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Après ses débuts en 1998, la Course de caisses à savon du Belmont a vu les choses en grand pour sa 25ème édition. Un programme riche en activités et en émotions a animé les communes de Dompierre et de Russy du 20 au 22 juin 2025.

Les festivités ont débuté dès le vendredi soir avec un souper "Fajitas à gogo", suivi d’un concert de Mariachi qui a mis l’ambiance sur la place de fête. Le samedi a enchaîné les temps forts : une course de brouettes pleine d’énergie, puis la traditionnelle course de caisses à savon des hommes et des adolescents. La journée s’est achevée en musique avec un concert rock du groupe Broken Wipers. Dimanche, ce sont les seniors et les dames qui se sont élancés à leur tour, offrant une belle conclusion intergénérationnelle à l’événement.

Pour Maxime Banderet, le président néophyte de cette 25ème édition, l'essence même de cet événement réside dans: " l'esprit fête de village, où tout le monde vient boire un verre, manger un petit truc". Une fête de village qui s'est transformée en réelle tradition dans les villages de Dompierre et de Russy. La météo, souvent imprévisible, a cette fois largement contribué au succès de l’édition, comme le souligne Maxime Banderet: "ce n'est pas toujours facile avec la météo, mais cette année, on a beaucoup de chance. Les gens ont été présents". Et en effet, la foule était bien là, massée le long du parcours, pour encourager et applaudir chaleureusement les pilotes tout au long du week-end.

Des pointes à 80 km/h

Sur un tracé de près de 1,5 kilomètre, une soixantaine de participants de tous âges se sont défiés tout au long du week-end. Tels de véritables pilotes de Formule 1, chaque détail comptait pour viser la meilleure performance et espérer se hisser sur le podium. Après une descente d’essai destinée au repérage du parcours, les concurrents se sont affrontés lors de trois descentes chronométrées avec précision.

L’édition 2025 a aussi réservé une surprise de taille : un virage surélevé, qui a déstabilisé plus d’un pilote.Valérie Terrapon, fidèle participante, raconte : "Il y a juste un truc qui m’a surprise, c’est ce fameux virage surélevé. Ça tape beaucoup, mais c’est très drôle". De son côté, Valentine Rapin s’est montrée plus confiante: "Le virage était assez facile, il faut juste freiner un tout petit peu avant et les virages sont beaucoup moins serrés que les années précédentes donc on peut y aller un peu plus sans freiner". Une descente qui a donné des ailes à certains puisque le record de vitesse a été enregistré aux alentours de 80 kilomètres par heure.

Pour atteindre de telles vitesses, les bolides exigent plusieurs mois de préparation. Charles Ducry, vétéran de la compétition, parle d’un travail "très technique", notamment en ce qui concerne le ponçage et le châssis, éléments essentiels pour une conduite précise. Ce savoir-faire se transmet de génération en génération dans les villages de la commune de Belmont-Broye.

Mais une telle course n’est pas sans risques. C’est pourquoi des contrôles rigoureux sont effectués avant chaque départ : vérification des dimensions, des roues, du carénage… Tout est fait pour garantir la sécurité des pilotes et des spectateurs en cas de sortie de route.

Une tradition villageoise et familiale

Parmi les pilotes, beaucoup sont des habitués. C’est le cas de Valentine Rapin, 21 ans, qui a découvert la course en 2010 et y participe toujours avec le même enthousiasme, bien qu’elle n’habite plus la région. Charles Ducry, lui, était déjà là à la toute première édition en 1998, et voit dans cette course une tradition familiale qu’il continue de faire vivre de génération en génération. Quant à Valérie Terrapon, elle signe cette année sa quinzième participation, affirmant : "C’est vraiment le moment le plus attendu de l’année."

Frapp - Yann Roulin
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