40 ans de l'affaire Grégory: la scène de crime

Le B-A BA des policiers scientifiques: préserver la scène de crime et en extraire un max d'infos. Décryptage d'un spécialiste fribourgeois.

Un pompier volontaire extrait Grégory de la Vologne, le 16 octobre 1984 © Est Républicain

Il y a 40 ans, Grégory, petit Vosgien de 4 ans, sortait de l’anonymat… Bien malgré lui! Son meurtre, le 16 octobre 1984, est le point de départ d’une saga judiciaire et médiatique qui a marqué des générations.

Il faut dire qu’elle a tous les ingrédients d’un véritable thriller: la découverte du corps de l’enfant, pieds et poings liés dans les eaux de la Vologne, les lettres et appels téléphoniques d’un mystérieux corbeau, le témoignage accusateur et les rétractations d’une ado de 15 ans, la mort d’un des principaux suspects, abattu par le père de Grégory, sa mère accusée d’infanticide avant d’être totalement blanchie.

Qui a tué ce petit garçon dont le portrait, sourire aux lèvres et boucles brunes, a fait la une de tous les journaux? Comment et pourquoi? Des questions toujours sans réponse.

Pas d'équivalent

Serge Buehlmann est chef du commissariat d’identité judiciaire de la police fribourgeoise. À ce jour, pas de « fait divers du siècle » dans la carrière de ce policier scientifique. Mais des crimes de toute nature à élucider, avec des moyens et des techniques qui ont évidemment beaucoup évolué depuis les années 80.

Mais dans l’affaire Grégory comme dans toutes celles survenues plus récemment, il y a un élément commun fondateur: une scène de crime. Quel protocole suivent les policiers sur place, quels éléments récoltent-ils, quelles informations peuvent-ils en tirer… La scène de crime : C’est le sujet du premier épisode de notre podcast sur les 40 ans de l’affaire Grégory.

RadioFr. - Sarah Camporini
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