Alain Berset reste le conseiller fédéral le plus influent

La nouvelle ministre des Finances Karin Keller-Sutter vient en deuxième position, selon le baromètre électoral de la SSR publié mercredi.

Le ministre de la santé a consolidé sa place au cours de la pandémie. © KEYSTONE

Alain Berset (PS) était déjà perçu comme un membre du gouvernement influent avant la crise du coronavirus. En tant que ministre de la santé, il a consolidé sa place au cours de la pandémie. Quelque 70% des sondés le considèrent comme la personnalité la plus puissante en fonction. Quasiment aucun n'estime qu'il n'a pas d'influence.

Vient ensuite la nouvelle ministre des Finances Karin Keller-Sutter (PLR). Elle a connu un saut d'influence depuis qu'elle a quitté le Département de justice et police. Suivent Albert Rösti (UDC), Viola Amherd (Centre), Guy Parmelin (UDC), Ignazio Cassis (PLR) et Elisabeth Baume-Schneider (PS).

Malgré son année de présidence, M. Cassis, ministre des Affaires étrangères, est toujours considéré comme peu influent. Dans les nouveaux venus, la ministre de la Justice Mme Baume-Schneider est vue comme la moins influente, mais il faut attendre qu'une votation soit passée, jugent les auteurs. M. Rösti a lui déjà eu plus l'occasion de se profiler, en tant que ministre de l'Energie.

Viola Amherd la plus sympa

En termes de popularité, la ministre de la Défense Viola Amherd a le plus la cote. Elle est suivie d'Alain Berset, malgré les scandales qui le touchent lui ou son département, notent les auteurs. Le Fribourgeois ne laisse personne indifférent: s'il suscite presque autant de sympathie que Mme Amherd, il est en revanche vu comme antipathique par trois fois plus de personnes que la Valaisanne.

Les nouveaux Elisabeth Baume-Schneider et Albert Rösti arrivent ex aequo en 3e position. Karin Keller-Sutter, Guy Parmelin et Ignazio Cassis complètent le classement. M. Parmelin, ministre de l'Economie, avait bénéficié de son année de présidence pour gagner en capital sympathie.

Au niveau de la composition du Conseil fédéral, les Vert-e-s, suivis du PVL et du PS, sont ceux qui attendent le plus un changement, pour faire entrer un écologiste au gouvernement au détriment du centre-droit. Le PLR est à l'inverse le parti qui soutient le plus la composition actuelle.

Présidences de partis

Du côté des présidences de partis, Thierry Burkart (PLR) et Gerhard Pfister (Centre) sont considérés comme ceux ayant le plus d'effets positifs sur les résultats de leurs partis. Suivent Jürg Grossen (PVL) et Marco Chiesa (UDC), ex aequo.

Le duo du PS Mattea Meyer et Cédric Wermuth ainsi que le Vert Balthasar Glättli ferment la marche. Le tandem de socialistes se heurte probablement à un obstacle culturel, les Suisses n'étant pas encore très habitués au concept de partage des tâches, estiment les auteurs.

ATS
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