Bilan de l'ECPF: investissements majeurs et nouveaux emplois

Grâce à des investissements majeurs et à l'arrivée d'acteurs comme Rolex, l'Etablissement cantonal de promotion foncière vise 660 emplois de plus dans le canton d’ici à 2029.

Parmi les réalisations concrètes de l'ECPF, on note l’achèvement d’un nouveau bâtiment administratif et d’un bâtiment agricole sur le site AgriCo à Saint-Aubin début 2024. © ECPF

Rolex ou encore Micarna: les entreprises qui cherchent à s'installer dans le canton se tournent parfois vers l’Etablissement cantonal de promotion foncière (ECPF). Chargé de promouvoir le développement économique du canton sur trois sites, à Romont, Saint-Aubin et à Marly, l'établissement autonome a dressé le bilan de son année 2024, marquée par l’arrivée d’une nouvelle équipe de direction et par des avancées majeures sur ses sites industriels.

Aujourd’hui, les sites de Saint-Aubin et de Romont accueillent déjà 35 entreprises, générant près de 230 emplois. L’ECPF ne compte pas s’arrêter là: il vise 660 emplois d'ici à 2029. Pour atteindre cet objectif, l’établissement a investi plus de 56 millions de francs depuis sa création, dont près de 14 millions rien qu’en 2023.

Parmi les réalisations concrètes, on note l’achèvement d’un nouveau bâtiment administratif et d’un bâtiment agricole sur le site AgriCo à Saint-Aubin début 2024. À Romont, la transformation des deux halles industrielles du site de la Maillarde a permis d’accueillir la société Rolex, qui y développera sa production. Le nombre d’emplois sur ce site devrait atteindre 300 d’ici l’an prochain.

"C'est une opportunité unique", explique André Schoenenweid, directeur de l'ECPF. "C'est le rôle de l'Etablissement d'avoir des espaces, des terrains agricoles, mais aussi des usines disponibles. Celle de Chromatix, par exemple, dont la société a malheureusement fait faillite, sera prochainement disponible."

Voir l'interview d'André Schoenenweid:

Pré-aux-Moines, lancement des études

L’ECPF entend également valoriser le site industriel Pré-aux-Moines à Marly. Des études préliminaires ont été lancées à l’automne dernier, en collaboration avec la commune, pour définir la stratégie de développement de ce terrain.

Sur le plan financier, l’ECPF a clôturé 2024 avec une perte d’environ 460’000 francs, bien inférieure au déficit prévu de 1,3 million. 

ATS / Frapp - Mattia Pillonel / François-Pierre Noël
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