Black Friday: comment éviter les pièges?
Les Suisses devraient être encore plus nombreux à en profiter cette année. Le point avec Julien Intartaglia, professeur de marketing.
Des rabais de 30, 50 ou 70%, des baisses de prix affichées en grand et des messages qui vous incitent à ne pas rater telle ou telle offre exceptionnelle. Les magasins et les marques multiplient les messages pour attirer les acheteurs. Et selon l'observatoire suisse du Black Friday, le nombre de personnes prenant part à cette journée devrait augmenter de 30% par rapport à l'an dernier. Le budget moyen prévu pour des achats devrait par contre être plus faible, moins de 300 francs contre plus de 500 francs en 2020.
Mais avant de se jeter sur les deals, il est utile de rappeler que les achats réalisés lorsque des offres sont proposées ne sont pas toujours rationnels. "En tant que consommateur, on déteste ne pas saisir une opportunité d'achat. C'est la peur de perdre cette opportunité qui va nous pousser à acheter des produits qu'on n'aurait pas forcément acheté si on s'était focalisé uniquement sur nos besoins", explique Julien Intartaglia, professeur en communication et marketing. Une peur sur laquelle jouent également les sites de vente lorsqu'ils affichent des messages qui indiquent qu'il ne reste plus que quelques produits ou que d'autres personnes sont en train de consulter la même annonce.
Quelques pièges à éviter lors du Black Friday:
Les consommateurs voient en moyenne 3'000 messages publicitaires chaque jour. En prenant en compte tous les stimulis, comme apercevoir la marque du pull de votre collègue ou celle de la voiture qui passe devant vous, ce nombre atteint même 10'000, indique encore Julien Intartaglia.