"Bouby" se replonge dans ses souvenirs

Après avoir annoncé sa retraite sportive, l'ancien joueur de Gottéron Adrien Lauper raconte les moments qui ont marqué sa carrière.

Adrien Lauper a disputé près de 950 matchs de ligue nationale. © KEYSTONE

C'est par un touchant message posté sur son compte Instagram lundi qu'Adrien Lauper a fait part d'une décision mûrement réfléchie. Il a annoncé sa volonté de mettre un terme à sa carrière sportive, lui qui avait entamé sa reconversion avec la banque Raiffeisen il y a quelque temps déjà.

"Bouby" est un personnage qui a marqué le hockey suisse. Formé par Gottéron, le Fribourgeois avait fait ses débuts avec la première équipe lors de la saison 2005/2006. C'est d'ailleurs à Fribourg qu'il a fait la rencontre d'Andrei Bykov, l'adversaire devenu coéquipier qui a marqué sa carrière: "je jouais contre lui en piccolos quand j'étais à la Vannerie 90 à Marly. C'était déjà le meilleur. Ensuite, on s'est retrouvé en juniors à Gottéron. On jouait dans la même ligne et on a donné nos premiers coups de patin en Ligue A en même temps".

Adrien Lauper est resté six ans à la patinoire Saint-Léonard, avant de partir pour Bienne et de revenir une première fois à Fribourg. La suite de sa carrière, l'attaquant l'a vécue à Ambrì-Piotta, un club qui l'a tout de suite adopté pour sa force de caractère. Et puis, en 2019 et en 2022, Adrien Lauper s'est encore offert un passage par Gottéron avant de s'établir en Swiss League. 

Prêté par les Ticino Rockets, il a joué son dernier match de hockey sur glace avec La Chaux-de-Fonds le printemps dernier. Une dernière pige qui l'a vu gagner le titre de Champion de Suisse. "Bouby" savoure: "lever cette coupe… c'était quelque chose. Quand j'en parle, j'ai envie de pleurer tellement les émotions étaient fortes".

Rassasié et fier d'avoir disputé près de 950 matchs avec les professionnels, le Grolleysan a décidé de s'arrêter là. Il confie toutefois un regret: "Quand j'avais 16 ou 17 ans, j'aurais pu jouer à Rimouski au Canada avec l'équipe de Sidney Crosby, mais j'ai préféré rester à Fribourg parce que je n'étais pas assez mature".

RadioFr. - Marie Ceriani
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