Ces Fribourgeois qui ont eu la chance de participer aux JO

Retour sur la série d'été RadioFr. de la semaine retraçant le parcours de cinq sportifs qui partagent leurs souvenirs des Jeux Olympiques

Ludovic Chammartin, Pierre-Alain Dufaux, Antonin Savary, Pascal Charrière et Nicolas Baeriswyl, cinq fribourgeois fiers d'avoir concurru aux JO. © KEYSTONE

Le judoka Ludovic Chammartin  n'a pas ramené de médaille mais des tonnes de souvenirs

Le fribourgeois a toujours rêvé des Jeux Olympiques. En se qualifiant pour ceux de Londres en 2012, le Glânois pensait certainement avoir réussi sa carrière mais le judoka du JC Romont a déchanté. Victime d'un tirage au sort difficile, il a été battu lors de son premier combat contre le Sud-Coréen Choi Gwang-Hyeon. À peine lancée, son aventure olympique était déjà terminée.

Pour ne pas rester sur cet échec, le sportif décide de continuer sa carrière qu'il voulait pourtant arrêter. Le Fribourgeois se qualifie pour les JO de Rio en 2016. Bien plus détendu qu'à Londres, il y remporte son premier combat. Il perdra le deuxième mais n'aura pas de regrets. L'ancien judoka aujourd'hui âgé de 36 ans ne pratique plus mais se replonge volontiers dans ses souvenirs, à commencer par ceux de Londres.

Deux participations aux JO pour le tireur sportif Pierre-Alain Dufaux

L’athlète fribourgeois est fier de compter deux Jeux Olympiques à son actif: Los Angeles en 1984 et Séoul en 1988. A l’heure actuelle, le tireur sportif détient plus de 200 titres de champion suisse. Il est aussi plusieurs fois champion du monde et d’Europe. "Mes deux participations aux Jeux olympiques font partie des plus beaux souvenirs de ma vie", confie Pierre-Alain Dufaux. "J'y ai rencontré d'immenses athlètes et me suis même lié d'amitié avec certains d'entre eux. C'est un privilège extraordinaire.", témoigne-t-il. 

Affronter les meilleurs à seulement 18 ans, c'est ce qu'a fait le jeune skieur Antonin Savary 

Le jeune homme a participé aux Jeux Olympiques de la jeunesse 2020 quelques semaines avant sa majorité. L'habitant d'Avry-devant-Pont brillait en ski de fond depuis de nombreuses années, ce qui lui a valu d’être sélectionné pour participer aux JOJ 2020 de Lausanne. "Je finissais toujours premier lors des courses de sélection. Ma participation aux JOJ n'a donc pas véritablement été une surprise. C'est seulement lorsque j'ai appris qu'une centaine de personnes s'étaient déplacées pour me soutenir, que la pression est montée d'un cran.", confie le Gruérien.

La marche, une discipine olympique peu connue que pratiquait Pascal Charrière 

Le Fribourgeois a participé deux fois aux Jeux Olympiques sur le 50km marche. Aujourd'hui âgé de 57 ans, l'habitant de Corpataux a participé aux Jeux Olympiques de Barcelone en 1992 et d'Atlanta en 1996. Les Olympiades de Barcelone ont particulièrement marqué le sportif. Il s'agissait de sa première participation à une grande compétition internationale lors de laquelle il a obtenu une vingtième place. Le marcheur appréciait l'esprit familial qui régnait aux JO à l'époque. Père de cinq enfants, le sportif a mis un terme à sa carrière au début des années 2000, suite à sa non-qualification pour les Jeux de Sydney.

Nicolas Baeriswyl, membre du relais 4x400m aux JO de Sydney en 2000

"Les Jeux olympiques, c'est quelque chose de fou", témoigne Nicolas Baeriswyl, le dernier Fribourgeois à avoir concouru dans des épreuves olympiques d’athlétisme. Il y a près de 21 ans, le 29 septembre 2000, le coureur était à Sydney sur le tartan australien du stade olympique. Âgé de 23 ans à l'époque, le Sarinois, originaire de Bonnefontaine, s'élançait en troisième position dans le relais hommes du 4x400m. Dans un stade olympique rempli de 90'000 spectateurs, la pression était à son comble. "J'avais les jambes qui tremblaient. Je n'avais jamais vécu ça de ma vie. C'était donc très difficile pour moi qui étais le plus jeune de l'équipe.", se souvient-il.

Plus de 20 ans après, le sportif garde encore un souvenir impérissable de son expérience olympique. Il a d'ailleurs toujours soigneusement conservé le dossard de sa course. "Le numéro 3064 avec les anneaux olympiques. Il m'accompagne partout. Il représente tout: l'entrée au stade, les souvenirs sur place et les athlètes côtoyés au village olympique. Ce dossard, c'est mon totem!", confie celui qui a détenu durant 19 ans le record fribourgeois du 400m.

RadioFr. - Valentine Renevey
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