Comment fait-on les bottes de foin de nos champs?
Avec l'arrivée du soleil, le bottelage du foin a commencé. Reportage à Romont avec une entreprise spécialisée.
"Quand on arrive chez le client, on va déployer notre botteleuse, ça veut dire notre rampe où les balles de foin vont descendre. Après, on monte sur notre tracteur, on actionne notre prise de force, on met les gaz et puis on peut partir."
Les botteleuses sont les machines qui fabriquent les bottes de foins rondes ou carrées que l'on voit ces jours dans les champs de notre canton. Loïc Rouiller en a conduit une pour la première fois à l'âge de 12 ans. Ce jeune mécanicien sur machine agricole et apprenti agriculteur est employé par l'entreprise ETA Rouiller, qui a déjà bottelé chez 20 agriculteurs cette semaine
Grâce à la météo clémente de ces derniers jours, ceux-ci peuvent enfin faucher. Ce jeudi, muni de sa salopette de travail au volant de son tracteur, Loïc Rouiller fait des carrés de foin sur une parcelle romontoise.
Un travail minutieux
"Ce client veut plutôt des bottes carrées parce qu'il veut gagner de la place par rapport aux rondes", explique Loïc Rouiller, derrière le volant de son tracteur. A la fin de chaque parcelle, il contrôle minutieusement son travail.
Longueur, tension des ficelles et poids de la botte, rien n'échappe au jeune mécanicien agricole. "Là, je vois qu'elle est un peu lourde. Je vais aller régler ça dans mon ordinateur. On va en refaire quelques-unes et puis on contrôle pour voir si j'ai la bonne pression." 36 bottes plus tard, la parcelle est enfin terminée.
Un seul de ces carrés nourrira environ 13 vaches, si ce fourrage est leur seule source de nourriture. Cette année, malgré le printemps maussade, le foin est de qualité, et il y en a en quantité suffisante. "Il n'y a pas de quoi se plaindre", conclut Loïc Rouiller.
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