Chanter le 1er mai, une tradition bien vivante

Les jeunes Fribourgeois et Fribourgeoises ont enfilé leur veste et bravé une météo incertaine pour chanter. Reportage à Noréaz.

A Noréaz, Manon, Julie, Julia, Annaëlle et Anaé ont affronté la pluie pour chanter le 1er mai. © RadioFr.

C'est bien connu, les bêtises s'apprennent à l'école, comme le chante Henri Dès. Le pingouin du pôle nord, lui, demande son passeport pour s'en aller sous les cocotiers. Le répertoire entonné ce lundi est un savoureux mélange de classiques, des pépites qui s'apprennent depuis des décennies dans les classes du canton de Fribourg, et de nouveautés. Des nouveautés qui dépendent certainement de l'âge des enseignants.

A Noréaz, 5 jeunes filles étaient bien décidées à récolter les pièces d'un franc et remplir leur sac de chocolat. "On a gagné 20 francs ce matin, c'est pas énorme, mais c'est pas mal. On compare d'année en année ce qu'on gagne." Que faire du butin? "Economiser", répond sagement une partie du groupe. "Acheter des jouets ou du matériel pour faire de la peinture", répondent les autres avec ,déjà, des étoiles dans les yeux.

La journée n'est pas encore terminée que les premiers centimes ont déjà été dépensés. "On a acheté des chewing-gums", montre fièrement une des 5 chanteuses. "3 francs, franchement ça va."

A Noréaz, la tradition est bien vivante. Lundi, nombreux étaient les groupes d'enfants, seuls, à pied, à trottinette ou accompagnés de leur parent à faire du porte-à-porte. Sur les coups des 15 heures, une des habitantes du village raconte avoir ouvert la porte à près de cinquante enfants.

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RadioFr. - Vincent Dousse
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