Christophe Blaumann: "Le risque était trop grand"
L'UDC renonce à se présenter au second tour de l'élection au Conseil des Etats. Entretien avec le président de la section cantonale.
RadioFr: Pierre-André Page a fini 3e dimanche, à seulement 700 voix de Johanna Gapany. Ne pas participer au second tour, c'est du gâchis?
Pierre-André Page a été le conseiller national le mieux réélu du canton, c'était déjà une bonne surprise par rapport à ce que l'UDC a connu les autres années. Il fallait mettre tous les calculs dans l'équation, avec cette forte probabilité qu'en lançant une candidature, on divise les voix de la droite et qu'on laisse un large passage à la gauche.
A quoi bon se présenter au Conseil des Etats dans ce cas?
Ça a drainé des voix supplémentaires pour le Conseil des Etats et le Conseil national. C'était important qu'il soit présent. Mais le risque était trop grand en mettant trois personnes de centre-droite dans la course.
Vous soutenez donc les candidatures des sortantes Isabelle Chassot et Johanna Gapany. Le message, c'est que l'UDC, Le Centre, le PLR, c'est la même chose?
Ce n'est pas la même chose, mais c'est complémentaire. Ces personnes ont fait déjà un certain travail depuis qu'elles ont été élues. On peut aussi compter sur ce travail pour renforcer l'avantage d'avoir deux conseillères de centre-droite.
Le Centre n'avait pas souhaité d'Entente avec l'UDC et le PLR au premier tour des élections fédérales. Aujourd'hui, vous faites campagne commune pour le second tour. Ne seriez-vous pas bonne pâte?
Certains peuvent avoir cette lecture, mais on doit avoir une vision au-delà de ces élections, celle des prochaines cantonales en 2026, et les fédérales de 2027. On a eu une discussion avec Le Centre et le PLR pour partir ensemble dès le premier tour, et ainsi garantir une majorité de droite au Conseil d'Etat et conserver le siège de l'UDC.
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