La Suisse doit en faire plus contre la corruption

La Suisse devrait en faire plus pour limiter les risques de corruption. Un rapport du Groupe d'Etats contre la corruption du Conseil de l'Europe (Greco) pointe des lacunes en ce qui concerne les conseillers fédéraux, le lobbying et le pantouflage.

La Confédération devrait en faire encore plus pour lutter contre la corruption, estime le Conseil de l'Europe (illustration). © KEYSTONE/PETER KLAUNZER

Dans son rapport publié lundi, le Greco demande que des mesures spécifiques soient prises pour prévenir la corruption en Suisse en ce qui concerne les personnes exerçant de hautes fonctions de l'exécutif, à savoir les conseillers fédéraux, le chancelier de la Confédération, les vice-chanceliers, ou encore les hauts fonctionnaires de l'administration fédérale.

Les récusations des participants aux séances du Conseil fédéral devraient notamment être rendues publiques. Et la transparence sur les intérêts commerciaux et financiers des personnes exerçant des hautes fonctions doit être renforcée, afin de révéler les conflits d'intérêts potentiels.

Dans l'ensemble, la Suisse dispose toutefois d'un cadre adéquat pour lutter contre la corruption, note encore le Conseil de l'Europe.

ATS
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