Importantes coulées de boue à Schwanden (GL)

D'intenses précipitations ont provoqué d'importantes coulées de boue vendredi dans la zone déjà impactée par un glissement de terrain. Les 30 habitants des maisons concernées ne pouvaient pas quitter leur domicile.

Les 30 personnes concernées par les nouvelles coulées de boue à Schwanden (GL) ne peuvent pas quitter leur domicile pour l'instant. © Nau.ch, Nico Leuthold

Plusieurs centaines de mètres cubes de boue se sont déversés sur un quartier résidentiel déjà affecté par des glissements de terrain et qui n'est à nouveau habitable que depuis quelques semaines, ont indiqué vendredi les autorités de la commune de Glaris Sud, dont Schwanden fait partie. Les coulées de boue se sont produites vers 6h20.

Les 30 habitants concernés ne pouvaient pas quitter leur domicile en fin d'après-midi. Une nouvelle évacuation était à l'étude. Des forces d'intervention étaient sur place pour tenter de maîtriser la situation.

Aucun dégât important, dans un premier temps du moins, n'a été constaté sur les bâtiments, a déclaré Hansruedi Forrer, maire de Glaris Sud, à l'agence Keystone-ATS. Les forces d'intervention ont empêché les masses de boue de pénétrer dans les maisons à l'aide de sacs de sable.

Six maisons ensevelies ou détruites

A la fin du mois d'août, deux glissements de terrain ont détruit ou enseveli six maisons. La pluie a provoqué de nouveaux glissements en septembre. Environ 60'000 mètres cubes de terre menacent toujours de glisser, soit le double de la masse qui est descendue à la fin du mois d'août.

Le 15 décembre, les autorités de Glaris Sud ont annoncé que le quartier détruit par les glissements à fin août ne sera plus jamais habitable. Une trentaine de maisons de la zone "rouge" menacée, épargnées par la catastrophe, doivent être rasées. Quarante habitants doivent être relogés.

Dans cette zone "rouge", un nouveau glissement de terrain pourrait avoir des conséquences mortelles, selon les autorités de Glaris Sud. L'exécutif communal est donc contraint d'ordonner la destruction des bâtiments. L'accès de la zone sera interdit à l'avenir.

ATS
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