Coup de pouce aux sportifs d'élite pour envisager l'avenir

Gate to future, une association bénévole créée il y a 4 ans, épaule les sportifs dans leur reconversion professionnelle. Entretien.

Pour Antonin Savary (à gauche) et Benoit Jecker (à droite), Gate to future est d'une aide précieuse pour préparer l'avenir. © La Télé

Gérald Robin a créé Gate to future (G2F) il y a quatre ans. Cette association est née de la réflexion qu'en fin de carrière, certains sportifs d'élite étaient perdus. "On essaie de réfléchir avec eux pour allier sport et formation", explique Gérald Robin. Le but de l'organisation bénévole est de soutenir les sportifs de talent et d'élite dans leur transition professionnelle.

Il s'agit d'une structure composée de professionnels et de sportifs. Une vingtaine de bénévoles œuvrent au quotidien pour encadrer ces sportifs. Concrètement, G2F propose des coachings et des formations dans divers domaines.

Une aide bienvenue

Benoit Jecker est défenseur à Fribourg-Gottéron. En septembre, il a intégré la Haute Ecole de Gestion à Fribourg en vue d'obtenir un bachelor en économie. Pour concilier sa nouvelle vie d'étudiant et sa carrière sportive, Gate to future a convenu des aménagements avec la HEG-FR.

Pour le Fribourgeois, cette aide était bienvenue. "J'ai été contacté au bon moment car je cherchais à entamer une formation. Un bon équilibre de vie passe aussi par une formation à côté", estime le hockeyeur. Le rythme n'est pas toujours évident: "ça demande des sacrifices, mais je suis prêt à les faire car j'ai envie d'avoir ce papier", témoigne le numéro 7 de Gottéron.

Antonin Savary, fondeur, vient d'accéder aux cadres B de Swiss-Ski. Le Gruérien prévoit aussi son avenir: "pour l'instant, tout va bien, mais on ne sait jamais". Il est en train de terminer son CFC d'employé de commerce. Grâce à l'appui de Gate to future, il espère trouver un employeur, ou éventuellement entamer des études supérieures.

L'association mise avant tout sur le réseautage. Gérald Robin souligne l'importance du réseau. "Si le sportif a une sécurité professionnelle, il peut se lâcher professionnellement car le risque est moins grand", conclut-il

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La Télé / Frapp - Karin Baumgartner / Anaïs Rey
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