Coupe du monde dames: Wälti optimiste

"Nous avons le potentiel d'aller loin !" Dans une interview accordée à FIFA.com, Lia Wälti veut croire que la Coupe du monde cet été en Nouvelle-Zélande et en Australie peut sourire à la Suisse.

Lia Waelti, l'une des pilières de l'équipe de Suisse. © KEYSTONE/EPA/ANNA SZILAGYI

"Nous n'avons pas été malheureuses avec le tirage au sort", avoue la capitaine aux 108 sélections. La Suisse figure dans le groupe A avec les Philippines, la Norvège et la Nouvelle-Zélande.

"Nous avons une réelle chance de sortir de ce groupe. Cela aurait pu être bien plus compliqué, ajoute-t-elle. Par ailleurs, je me réjouis du match contre la Nouvelle-Zélande. Une rencontre contre un pays organisateur est vraiment une expérience marquante. Nous l'avions vécue en 2015 au Canada. Après, tout est ouvert. Nous avons, bien sûr, nos limites. Mais sur un match, tout est possible. Surtout si nous sommes épargnées par les blessures."

Lia Wälti pense que cette Coupe du monde sera dominée par les équipes européennes. "La Suède est pratiquement depuis dix ans toujours aux rendez-vous des demi-finales dans les grands tournois. L'Allemagne est très forte aussi. Je vois six ou sept équipes européennes qualifiées pour les quarts de finale. Il y aura aussi les Etats-Unis, le Canada peut-être. Quant à l'Australie, elle devra tout d'abord sortir de son groupe."

En Suisse, plus lentement

Depuis Londres, Lia Wälti peut mesurer la montée en puissance du football féminin en Europe. Celle qui vient de prolonger à 30 ans son contrat avec Arsenal dont elle porte les couleurs depuis 2018 admet être surprise par le "boom" autour du football féminin. "Je suis arrivée à Arsenal il y a cinq ans. Le staff était composé de huit personnes, se souvient-elle. Aujourd'hui, il y en a plus de vingt. Au début, la moyenne de spectateurs était entre 1000 et 20000. Aujourd'hui, nous jouons souvent des matches devant 50'000 spectateurs."

Lia Wälti reconnait toutefois que le développement de son sport n'est pas le même dans tous les pays. "En Suisse, le train est parti aussi. Mais plus lentement, concède-t-elle. Mais l'important est bien qu'il roule dans la bonne direction. Dans de nombreux pays, on a compris que les femmes pouvaient également jouer au football et qu'il importait de leur donner les mêmes possibilités qu'aux hommes. Je suis heureuse de feedback des personnes qui découvrent le football féminin. Elles ne pensaient pas que le niveau pouvait être aussi élevé."

ATS
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