Dans les coulisses de la transformation de la BCU

Le public a pu découvrir en avant-première les travaux de transformation de la Bibliothèque cantonale et universitaire lors d'une visite.

Plusieurs visites ont été organisées pour que le public puisse voir les coulisses du chantier. © Frapp
Plusieurs visites ont été organisées pour que le public puisse voir les coulisses du chantier. © Frapp
Plusieurs visites ont été organisées pour que le public puisse voir les coulisses du chantier. © Frapp
Plusieurs visites ont été organisées pour que le public puisse voir les coulisses du chantier. © Frapp
Plusieurs visites ont été organisées pour que le public puisse voir les coulisses du chantier. © Frapp
Plusieurs visites ont été organisées pour que le public puisse voir les coulisses du chantier. © Frapp
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Ce samedi, les responsables de la Bibliothèque cantonale et universitaire ont invité le public à la deuxième journée de visite du chantier. "L'exposition donne une idée de ce à quoi ressemblera la BCU au final", explique Guido Balmer, chargé de communication de la Direction du développement territorial, des infrastructures, de la mobilité et de l'environnement du canton de Fribourg. Au total, environ 200 personnes intéressées ont participé à une dizaine de visites guidées.

Parmi les visiteurs se trouvaient notamment des collaborateurs de la bibliothèque, des riverains ainsi que d'autres personnes intéressées. "Pour des raisons de sécurité, nous ne pouvons pas ouvrir les portes du chantier à tout le monde. Nous devons limiter la taille des groupes à 25 personnes", explique encore le chargé de communication. Mais l'intérêt des riverains reste grand, si bien que de telles visites sont proposées régulièrement.

Une reconstruction qui coûte plus cher

En mars dernier, il a été annoncé que la transformation coûterait plus cher que prévu. Plusieurs raisons à cela, selon Guido Balmer. Beaucoup d'amiante a par exemple été découverte. Si certains tests sont effectués durant la phase de planification, il est parfois nécessaire d'avoir un accès direct au bâtiment pour obtenir de meilleurs résultats. "On ne peut examiner correctement le bâtiment que lorsque celui-ci est vide", précise ce dernier.

Une autre raison est que les matériaux de construction sont devenus plus chers et continuent de l'être, d'une part à cause de la pandémie, d'autre part à cause de la guerre en Ukraine. Selon Guido Balmer, cela conduit à une raréfaction des matières premières et à des problèmes de délais de livraison. De plus, ce dernier fait remarquer qu'à l'époque où le projet a été lancé, le crédit avait été établi à un stade précoce du projet. "Aujourd'hui, on attend plus longtemps avant de calculer le crédit."

Un audit externe estime d'ailleurs actuellement le montant du crédit supplémentaire nécessaire. Dès que le résultat sera connu, il sera soumis au Conseil d'État. Selon le chargé de communication, le montant ne devrait pas être élevé au point qu'un second vote soit nécessaire.

Vif intérêt dès ses débuts

Mais tous ces travaux de transformation comportent aussi de nombreux moments agréables. Guido Balmer a d'ailleurs été surpris par l'intérêt suscité par la première journée de visite organisée pour les riverains. "Malgré le froid du mois de novembre, les gens sont venus en masse. Cela a été une vraie surprise pour moi."

D'autres journées de visite sont encore prévues à intervalles irréguliers pour les personnes intéressées. La nouvelle BCU devrait quant à elle ouvrir ses portes en 2025.

RadioFr. / Frapp - Rafael Bornatico / lp
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