Départs en masse dans l'Eglise catholique

Des centaines de fidèles ont quitté l'Eglise catholique, après les révélations sur les abus sexuels.

De nombreuses paroisses subissent de plein fouet la perte de confiance des fidèles, suite à la publication d'une étude de l'Université de Zurich ayant identifié plus de 1000 cas d'abus sexuels depuis les années 50 (image d'illustration). © KEYSTONE/DPA/JOCHEN LÜBKE

Les données recueillies dans les cantons par Keystone-ATS montrent une accélération des départs de l'Eglise catholique. Cette vague fait suite à la publication, le 12 septembre, d'une étude de l'Université de Zurich ayant identifié plus de 1000 cas d'abus sexuels dans l'Eglise catholique en Suisse depuis le milieu du siècle dernier.

Les chiffres sont particulièrement impressionnants en ville de Lucerne (270 départs par mois) ou à Adligenswil (LU), où la paroisse parle d'un "véritable exode".

"On s'achemine pour 2023 vers une hausse du nombre de départs, aussi bien pour l'Eglise catholique que pour l'Eglise réformée", indique Urs Winter, de l'Institut suisse de sociologie pastorale (SPI) qui publie chaque année des statistiques sur ce sujet. L'an dernier, 34'600 personnes avaient quitté l'Eglise catholique en Suisse, un record.

La vague de départs est particulièrement forte en Suisse centrale et à Bâle. En Suisse romande aussi, les sorties sont aussi en hausse, mais à un niveau plus faible.

ATS
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