La règle du but en or, on en parle?
En play-off, en cas d'égalité, les deux équipes jouent les prolongations à la mort subite. Au risque d'épuiser les joueurs. Notre sondage.
Le souvenir est encore vif: Philippe Furrer qui marque le but de la victoire contre Lausanne lors de la troisième prolongation. C'était mardi dernier, lors de l'acte 3 de la série des quarts de finale. A la 105e minute de jeu, le vétéran de 36 ans délivre son équipe, ainsi que les fans des Dragons. A ce moment-là, il était passé minuit à la BCF Arena, faisant de cette rencontre-là plus longue de l'histoire de Gottéron.
Cette manière de faire est en vigueur depuis la saison 2017/2018. Il avait alors été décidé que tous les matchs de play-off de National League se concluraient, en cas d'égalité, par des prolongations. En d'autres termes, on joue jusqu'à ce qu'une des deux formations marque. L'épuisement remplace désormais la loterie des tirs aux buts.
Jusqu'à l'épuisement
Et lors des play-off, les fans en ont pour leur argent. Les hockeyeurs sur la glace, tout comme les spectateurs dans les gradins, vivent de véritables émotions, au rythme des tiers-temps. Mais les matchs comme celui de mardi sont énergivores. Le temps de récupération se voit donc encore raccourci, d'autant que lors des play-off, un match est disputé tous les deux jours.
Faut-il revenir aux tirs aux buts pour départager les équipes plus vite? Faut-il imaginer un système décroissant, comme on a pu lire sur les réseaux sociaux? Un système selon lequel la première prolongation durerait au maximum 20 minutes à 5 contre 5, comme c'est le cas actuellement. La deuxième prolongation ne devrait ensuite plus se jouer qu'à 4 contre 4 et durer une dizaine de minutes. À partir de la troisième prolongation et jusqu'à la "mort subite", seuls trois joueurs de champ se trouveraient alors sur la glace à tenter de marquer le but décisif et tout cela, en cinq minutes maximum.
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