Un chef rebelle nommé Premier ministre

Les rebelles islamistes syriens ont annoncé mardi la nomination d'un de leurs responsables, Mohammad al-Bachir, pour diriger le gouvernement transitoire, deux jours après avoir renversé le pouvoir de Bachar al-Assad lors d'une offensive spectaculaire.

La vie reprend son cours à Damas, mais pour beaucoup de Syriens, la priorité reste la quête de proches disparus happés par des décennies de féroce répression. © KEYSTONE/AP/Omar Sanadiki

Les rebelles islamistes syriens ont annoncé mardi la nomination d'un de leurs responsables, Mohammad al-Bachir, pour diriger le gouvernement transitoire, deux jours après avoir renversé le pouvoir de Bachar al-Assad lors d'une offensive spectaculaire.

Pendant ce temps, à Damas où les rebelles sont entrés dimanche après la fuite du désormais ex-président, la vie reprend son cours. Mais pour beaucoup de Syriens, la priorité reste la quête de proches disparus happés par des décennies de féroce répression.

Né en 1983 dans la province d'Idleb (nord-ouest) et diplômé en génie électrique et droit islamique et civil selon sa biographie, Mohammad al-Bachir a travaillé pour la compagnie nationale de gaz avant de diriger l'administration rebelle à Idleb ces dernières années.

"La peur a disparu"

Mardi, l'OSDH a indiqué que 55 soldats syriens qui avaient pris la fuite pendant l'offensive des rebelles ont été exécutés par le groupe jihadiste État islamique (EI) dans le désert du centre du pays. Les commerces d'alimentation, marchés et pharmacies ont rouvert leurs portes à Damas, de nouveau sillonnée par voitures et piétons. "La vie continue", se réjouit Lina al-Istaz, une fonctionnaire de 57 ans, pour qui depuis dimanche, "la peur a disparu".

Au moins 910 personnes, dont 138 civils, ont été tuées durant l'offensive rebelle éclair lancée le 27 novembre, selon l'OSDH, et "entre 800'000 à un million" de personnes déplacées, selon l'ONU.

ATS
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