Reconversion professionnelle: du clavier au pétrin
Maxime Roulin est informaticien… Et désormais boulanger! Mais avant de se lancer pour de bon, il doit trouver un local adapté.
"Tout ce que je faisais n’était pas forcément concret." Maxime est informaticien depuis une dizaine d’années quand il fait ce constat. On est en pleine période de COVID et le Fribourgeois passe plus de temps les mains dans la farine que sur son clavier. Ça lui plaît tellement qu’il envisage une reconversion.
Aujourd'hui, c'est chose faite. Après cinq mois de formation intensive dans une école du fin fond de la France et des stages en boulangerie, Maxime se sent prêt pour l'aventure. Celle de la microboulangerie. Vous imaginez des croissants taille enfant ou des mini-baguettes? Vous avez tout faux! La microboulangerie, c'est une production limitée, mais de très bonne qualité, que Maxime fabriquerait seul avec ses petites mimines.
Je pensais que ce serait plus simple
Notre artisan imagine deux ou trois sortes de pain au levain, pas plus, confectionnés le lundi, cuits le mardi et vendus en fin de journée, quand les autres commerces ont déjà vendu leurs stocks... Malin!
Mais pour réaliser ce projet, Maxime a besoin d'un local. Pas trop grand, avec arrivée d'eau et électricité bien sûr et si possible dans le Grand Fribourg. Et avec forcément un loyer raisonnable. "Je pensais que ça serait plus simple", reconnaît le jeune père de famille qui pour le moment fait ses gammes dans sa (jolie) cuisine de Noréaz.
Mais l'entrepreneur croit en son rêve et en son business plan. Sa microboulangerie a même déjà un nom, parfaitement raccord avec son futur propriétaire: "Le Blé Barbu".