"On n'est vraiment pas très fier de ce surnom!"

Cette semaine, dans le cadre de sa série d'été dédiée à l'enquête villageoise, l'équipe de Radiofr. s'est consacrée aux on-dit fribourgeois.

Les villageois fribourgeois se sont confiés sur les origines de leurs surnoms, parfois assez improbables. © Radiofr.

Les Diderains sont-ils des frondeurs?

Les habitants de Domdidier sont surnommés les oignons. Alain Chardonnens, historien et auteur du "Répertoire des sobriquets et des exonymes des villages du canton de Fribourg" raconte d'où vient ce drôle de surnom. Il est lui-même originaire de Domdidier.

Certains enfants du village fusionné en 2016 qui ont participé au Passeport vacances début juillet sont surpris d'apprendre qu'ils héritent d'un nom de légume:

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Les Grandvillardins sortent les griffes

Pour répondre à cette rumeur, Radiofr. a cherché des réponses auprès d'André Piccand, un habitant né dans le village. "Les Grandvillardins, ce sont des chats. Il s'agit de gentilles taquineries, mais il est vrai que nous n'hésitons pas à donner de petits coups de griffes en passant!"

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Les habitants de Montbovon sont-ils vraiment des escargots?

L'origine de ce surnom est notamment liée à la géographie du village: les habitants bénéficient des rayons du soleil plus tard qu'ailleurs dans la vallée de l'Intyamon.

Autre piste: à l'époque, les habitants aimaient prendre le temps de s'arrêter et de discuter sur le chemin de l'église, à trois ou quatre heures de marche du village. Les Montbovonais avaient donc de bonnes excuses pour être en retard.

Aujourd'hui, est-ce toujours le cas? Rencontre avec des villageois:

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Le Schoenberg: "belle montagne" mal-aimée

"Le Schoenberg ça craint", "c'est défavorisé" ou "il n'y a rien à faire". Ces allégations précèdent souvent ce quartier mal-aimé de Fribourg, séparé du centre par la Sarine.

Populaire, le Schoenberg se distingue par un mix de cultures: une centaine de nationalités pour plus de 10'000 habitants. Dès le plus jeune âge, tout est donc question de rencontre dans ce quartier, que ce soit autour du terrain de Mon-Repos ou dans les cours d'immeubles.

Parler avec ses habitants, c'est comprendre que la réputation du quartier ne reflète pas la réalité:

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Les voleurs de morts d'Enney

Ce surnom lugubre tient d'une anecdote "dont on n'est peut-être pas très fiers, nous, les Enneysans", se confie Martial Grandjean, responsable de l'édilité de la commune de Bas-Intyamon.

À entendre les habitants du village, l'origine de cette qualification semble multiple:

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RadioFr. / Frapp - Rédaction / ar
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