Faut-il augmenter les dépenses militaires en Suisse?
Les récents événements qui ont lieu en Ukraine ont précipité le débat sur la nécessité ou non de se doter de nouveaux avions de combat.

Afin de répondre aux menaces actuelles, le Conseil fédéral ainsi que le Parlement souhaitent transformer dès 2024 la base de l'aide au commandement en cyber-commandement. Les militaires affectés à ce secteur passeront ainsi de 206 à 575 individus. La situation en Ukraine remet d'ailleurs une autre question au centre des débats: faut-il augmenter l'armement militaire en Suisse? D'autres décisions ont également été prises par le Parlement mardi. Le service long passera de 280 à 300 jours dès le 1er janvier 2023.
La sénatrice fribourgeoise du Centre Isabelle Chassot estime qu'il faut en priorité savoir quel est le domaine le plus sensible. "Nous savons que nous devons améliorer tout ce qui relève de la cybersécurité. Mais à présent, faut-il renforcer notre défense terrestre ou plutôt notre défense aérienne? Nous sommes entourés des forces de l’OTAN et je suis persuadée que la seconde option est la bonne."
Priorité sur les F-35
Le conseiller national UDC fribourgeois Pierre-André Page est du même avis que la centriste, mais souhaiterait que les décisions aillent plus loin. "La priorité numéro un est d’acheter ces F-35. J'espère que le référendum sera retiré pour qu'on puisse rapidement assurer la défense de notre pays", s'exclame ce dernier. "Les conflits sont tout proches de nous. Ce sont des voisins qui en pâtissent", ajoute ce dernier.