La lutte contre les féminicides continue à Fribourg
Aujourd'hui se tenait la présentation de l'action "STOP FEMINICIDE" organisée dans le cadre de la journée internationale de l'ONU qui sensibilise l'opinion au problème des violences faites aux femmes.
À l'occasion de cette journée, le Zonta club, service mondial féminin qui œuvre pour l'amélioration du statut juridique, économique et professionnel de la femme, a installé un sentier lumineux parsemé de chaussures orange sur la place de l'Hôtel de Ville à Fribourg. Chaque chaussure correspondait au nombre de victimes de féminicides en 2023. Pour le moment, il s'élève à 18 femmes, décédées pour la plupart, sous les coups de leur ami, mari ou conjoint. Cela représente un meurtre toutes les deux semaines, sans compter toutes celles qui s'en sortent vivantes.
En Suisse, plusieurs mesures ont été mises en place en fonction des cantons. Par exemple, il n'est plus possible de retirer une plainte, obligeant les femmes à ne plus excuser les violences qui leur sont faites. Malheureusement, le nombre encore trop élevé de cas montre que le combat n'est pas terminé. Les mesures d'éloignement souvent appliquées par les autorités ne suffisent pas toujours.
Pour Thérèse Meyer-Kaelin, ancienne présidente et membre du Zonta, il est aussi important que les femmes sachent où elles peuvent s'arrêter et être entendues. "Il y a plusieurs organisations, mais aussi la police qui doit prendre en charge les victimes et qui le fait de mieux en mieux. Le service public a aussi un rôle à jouer. On pourrait imaginer que les numéros d'urgence tournent en boucle dans les transports publics par exemple".
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