Fermeture temporaire pour l’Auberge du Barrage de Rossens

Un incendie s’est déclaré lundi soir vers 21h30 dans la buanderie de l’Auberge du Barrage, à Rossens. Le feu a démarré dans une machine avant de se propager à l’ensemble de la pièce.

Ce sont des clients de l’établissement, incommodés par l’odeur de fumée, qui ont donné l’alerte. Ils ont alors contacté les gérants, prévenu les secours et n’ont pas hésité à intervenir en cassant une vitre pour tenter de contenir les flammes en attendant l’arrivée des pompiers. La gérante Agosthina Ribeiro que nous avons joint est reconnaissante de cette intervention rapide, car sans ces clients, "l’incendie aurait pu se propager au reste de l’auberge, au restaurant ou aux chambres".

Le feu a finalement pu être maîtrisé entre minuit et une heure du matin. Aucun blessé n’est à déplorer. Les causes exactes du départ de feu restent inconnues à ce jour; une enquête est en cours.

Hôtel fermé, relogement nécessaire

L’établissement, qui compte neuf chambres, hébergeait ce soir-là cinq clients. Parmi eux, un jeune homme en stage dans un home à Farvagny que la gérante est parvenue à reloger, ailleurs. Et pour lui garantir d’arriver à l’heure dans l’EMS, c’est Agosthina Ribeiro elle-même qui s’est engagée à l’amener et à aller le rechercher chaque jour. "Vous savez, j’ai des enfants, et je n’aimerais pas que cette situation arrive aux miens", confie la gérante.

Concernant les autres personnes qui séjournaient dans l’établissement au moment de l’incendie, elles ont toutes été relogées. Et celles qui devaient arriver ces prochains jours ont été informées de la situation. "On a eu de la chance que les étages n’aient pas été touchés", confie la gérante. "Sinon, la réouverture aurait été repoussée de beaucoup plus longtemps." Car depuis le sinistre, l’auberge est fermée jusqu’à nouvel avis. Les travaux de nettoyage sont en cours, et Agosthina Ribeiro et son mari attendent des retours des assurances, notamment concernant les pertes alimentaires et les conséquences économiques de cette fermeture.

Face à cette situation, la solidarité s’organise. Des habitants du village, des habitués, mais aussi les propriétaires des lieux viennent rièrégulement prendre des nouvelles et proposer leur aide. Tous espèrent une réouverture rapide.