Fribourg-Gottéron joue à un jeu dangereux

Les Dragons font du surplace. Ils ont concédé trois défaites en seulement une semaine contre Lausanne, Bienne et finalement Rapperswil. Cette dernière est probablement la plus difficile à avaler. Car il y avait vraiment mieux à faire samedi soir devant les 9'009 spectateurs de la BCF-Arena.

Les Fribourgeois l'ont prouvé lors de la première période. Auteurs d'un excellent début de rencontre, ils ont ouvert la marque grâce à Sandro Schmid après cinq minutes. Ryan Gunderson pénalisé, les Saint-Gallois ont égalisé quelques instants plus tard. Et pourtant, au vu du jeu proposé par les joueurs de Christian Dubé, on les imaginait revenir encore plus fort lors du deuxième tiers.

Seulement voilà, Gottéron a pris la mauvaise habitude d'être inconstant. Au retour des vestiaires, les Dragons ont rapidement encaissé le 2-1. En dégageant un puck directement dans les filets de protection, Reto Berra a écopé d'une pénalité stupide qui a plombé toute son équipe. Maxim Noreau en a profité pour inscrire le 3-1 en power-play. Le gardien a été doublement puni puisqu'il a du céder sa place à Connor Hugues.

Ce troisième but a fait très mal aux Fribourgeois qui ont tendance à s'effondrer quand le destin ne leur sourit pas. Ils ont encaissé encore deux buts pour repartir aux vestiaires sous les sifflets de leurs propres supporters avec quatre longueurs de retard (5-1).

La réaction d'orgueil et la réduction du score de David Desharnais (5-2) lors du troisième tiers est arrivée trop tard. À six minutes de la fin, Connor Hugues a rejoint le banc pour permettre à ses coéquipiers d'évoluer à 6 contre 5. Mais même avec un homme de plus, les Dragons n'ont pas trouvé la solution. Ils ont même pris le 6-2.

Malgré cette défaite, Gottéron reste sixième du classement. Puisque Zoug a perdu contre Bienne, les Fribourgeois comptent toujours trois points d'avance sur la septième place des joueurs de Suisse-Centrale. Mais ils ont disputé un match de plus. Et c'est justement à Zoug qu'ils se rendront mardi soir. Un match qui sent déjà la poudre.