Quelle participation de la Suisse à Frontex?

La population se prononce le 15 mai sur la contribution de la Suisse à l'agence européenne de garde-frontières. Les enjeux de cet objet.

La contribution de la Suisse au corps européen des garde-frontières est soumise au peuple le 15 mai. © KEYSTONE

La Suisse est membre de l'espace Schengen, à l'intérieur duquel les personnes ont le droit de circuler librement. Depuis 2011, elle participe ainsi au financement de l’agence européenne de garde-frontières Frontex. Créée en 2004, elle est appelée à se développer, ce qui implique une hausse de la contribution financière de la Suisse. Cette aide passerait de 24 millions de francs annuels aujourd’hui à 61 millions de francs d’ici 2027.

Un référendum lancé par la gauche et des ONG de soutien aux migrants s’oppose au développement de Frontex. Le comité estime que l'agence "est coresponsable de la politique violente menée contre les personnes migrantes aux frontières extérieures de l’UE". 

En cas de non dans les urnes, la coopération avec Frontex serait remise en question. La Suisse risque d'être exclue de l'espace Schengen. La liberté de voyager serait alors restreinte, et les secteurs économiques seraient impactés.



Réécoutez le débat entre les conseillères nationales Valérie Piller Carrard (PS) et Marie-France Roth Pasquier (Le Centre) qui a eu lieu ce lundi soir à 18h30 sur Radio Fribourg :

Le 15 mai prochain le peuple suisse votera sur trois objets fédéraux issus tous les trois de référendums: la modification de la loi sur le cinéma, la modification de la loi sur la transplantation et la reprise du règlement de l’UE relatif au corps européen de gardes-frontières et de garde-côtes (développement de l’acquis de Schengen), soit la participation de la Suisse à Frontex.

Frapp / RadioFr. - Alexia Nichele
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