Georges Godel condamné pour violation du secret de fonction
L'ex-conseiller d’État est sanctionné suite à la parution de son livre polémique. Il écope de 90 jours-amende et ne fera pas recours.
"Je prends note et j'assume les conséquences"
L'ex-chef des finances a d'ores et déjà annoncé qu'il ne ferait pas recours. Dans la foulée de l'annonce du Ministère public, Georges Godel s'est fendu d'un communiqué dans lequel il dit prendre note de la peine et l'accepter. "Je ne souhaite pas prolonger les procédures judiciaires et surtout, je veux pouvoir sereinement me consacrer à mes différentes fonctions et notamment ma contribution à la pérennité de Cremo."
Je ne souhaite pas prolonger les procédures judiciaires et je veux pouvoir sereinement me consacrer [...] à ma contribution à la pérennité de Cremo.
Georges Godel ajoute que pour "garantir la sincérité et la spontanéité de l’ouvrage, j’avais accepté de ne pas le relire avant parution. C’était une erreur. J’en prends aujourd’hui l’entière responsabilité et en assume les conséquences."
Journaliste condamné également
Le Ministère public a par ailleurs retenu que le journaliste Jean-Marc Angéloz avait instigué Georges Godel à violer son secret de fonction, en l’abordant avec le projet d’entretiens et de livre, en le flattant et l’encourageant à se livrer totalement, revenant au besoin à la charge pour obtenir les informations souhaitées.
Jean-Marc Angéloz a activement provoqué les confidences de Georges Godel, sans se soucier du secret de fonction. Il a été reconnu coupable d’instigation à violations répétées du secret de fonction et condamné à une peine pécuniaire de 100 jours-amende (à 50 francs), avec sursis pendant 2 ans, et à une amende additionnelle de 1'500 francs.