Goya Onda défend son projet de vague
Les fondateurs veulent informer et rassurer la population. La freeskieuse Mathilde Gremaud est la marraine de ce projet d'envergure.
Critiqués par certains riverains et des ONG, les fondateurs de Goya Onda ont lancé mardi matin une campagne de communication pour défendre leur projet prévu à Morlon. Un projet qui ne s'arrête d'ailleurs pas à une vague artificielle. Restaurant, hôtel dont quarante places "en capsule", espace de détente, place de jeux, pontons en bois, espace de permaculture, équipements sportifs, douches, vestiaires, WC ou encore pouponnière pour brochets et sandres et bassin pour les batraciens, le projet est ambitieux.
Si les fondateurs de Goya Onda communiquent maintenant, c'est également pour rassurer les habitants de la région et les personnes qui ont des craintes, explique Flurin Mathieu:
L'ensemble des études d'impact seront d'ailleurs consultables durant les mois de juillet et d'août afin d'être 100% transparents et que chacun puisse se faire sa propre opinion, poursuit Flurin Mathieu.
Ces études ont coûté 300'000 francs. Un peu moins d'un tiers de ce montant a été pris en charge par différents partenaires, dont Groupe E, Gruyère Energie et les TPF. Le projet total devrait coûter entre 30 et 33 millions de francs. Le site pourrait accueillir 70'000 surfeurs de tout niveau chaque année. Goya Onda indique qu'une quarantaine de places de travail pourrait être créées.
Mathilde Gremaud devient marraine du projet
L'équipe de Goya Onda annonce également un soutien de taille. La médaillée olympique Mathilde Gremaud est devenue la marraine de ce projet.
"Nous avons contacté Mathilde Gremaud il y a au moins 4 ans. Nous n'avons pas attendu qu'elle soit la superstar qu'elle est aujourd'hui. On a approché une personne qui représentait la jeunesse et le sport. Nous venons aussi du ski et du snowboard, c'est un petit milieu et on se connaît tous", explique Flurin Mathieu.