Accord-cadre: Guy Parmelin voit la fin d'un long cycle

La Suisse a tout tenté pour trouver des solutions dans les négociations avec l'UE, selon le président de la Confédération. En vain.

Après sept ans de négociations, les obstacles à la conclusion de l'accord-cadre avec l'UE étaient finalement trop élevés, selon le président de la Confédération Guy Parmelin. © KEYSTONE/PETER SCHNEIDER

"Pour moi, c'est simplement la fin d'un cycle de sept ans. Lorsque l'on se rend compte que l'on ne peut pas atteindre l'objectif, il faut en tirer les conséquences, explique Guy Parmelin dans une interview publiée dans la NZZ am Sonntag. C'était une décision lucide."

L'objectif du Conseil fédéral a toujours été de conclure l'accord-cadre avec l'UE, assure-t-il. Et d'ajouter qu'il est bon de se fixer des objectifs ambitieux mais que dans le cas de l'accord-cadre, les obstacles étaient trop élevés. La Suisse a longtemps essayé d'améliorer l'accord, sans succès, indique-t-il.

Interrogé si la Suisse devrait également avoir recours à des piques, si l'UE introduisait des discriminations à son encontre, le Vaudois a répondu que cela ne profiterait à aucune des deux parties. L'UE se ferait du tort à elle-même si elle torpillait les relations commerciales avec son principal partenaire. Cela vaut également pour la coopération en matière de recherche, précise-t-il.

Le Conseil fédéral ne réagira pas aux manoeuvres de Bruxelles par des contre-mesures. "De tels jeux ne correspondent pas à notre politique. Nous travaillons dans l'intérêt de nos citoyens, ce qui correspond souvent aussi aux intérêts de la population dans l'UE", a souligné le Vaudois.

ATS
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