Israël poursuit ses bombardements en Iran
Israël a continué lundi ses frappes à travers l'Iran pour la quatrième nuit consécutive, disant viser des sites de missiles sol-sol. La veille, l'armée israélienne avait bombardé Téhéran, la ville sainte de Machhad et des installations militaires.

Les frappes israéliennes en Iran ont fait au moins 224 morts depuis vendredi et plus d'un millier de blessés, a annoncé dimanche le ministère iranien de la santé. Côté israélien, le bilan des ripostes iraniennes depuis vendredi est de 13 morts et 380 blessés, selon la police et les secours.
Tôt lundi matin, Israël a dit être en train de frapper des sites de missiles sol-sol dans le centre de l'Iran. "Nous agissons contre cette menace depuis notre espace aérien et depuis l'espace aérien iranien", a déclaré sur le réseau social X un porte-parole de l'armée israélienne, le lieutenant-colonel Nadav Shoshani.
Téhéran a annoncé dimanche la mort du chef du renseignement des gardiens de la révolution, après la mort vendredi des deux plus hauts gradés du pays et de neuf scientifiques du programme nucléaire. Des dizaines de cibles ont été visées dans la capitale, notamment des sites liés au nucléaire et deux dépôts de carburant.
Appel de Trump
La majorité des commerces sont restés fermés dimanche et les routes pour quitter Téhéran étaient remplies de longues files de voitures.
En Israël, les sirènes ont retenti à plusieurs reprises dimanche, et la population a été appelée à descendre dans les abris.
A Jérusalem, des journalistes de l'AFP ont vu passer dimanche soir au moins une dizaine de missiles dans le ciel, avant d'entendre au loin de violentes explosions. Plusieurs zones ont été touchées, selon l'armée.
Le Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, a publié des images d'équipes de secours déployées dans la ville côtière d'Haïfa, dans le nord d'Israël, montrant plusieurs voitures en feu et un immeuble d'habitation dont la façade a été arrachée par une explosion.
Le président américain Donald Trump, allié d'Israël, a appelé dimanche les deux pays à "trouver un accord". Il a ajouté qu'il est "possible" que les Etats-Unis s'impliquent dans le conflit mais qu'ils ne sont "à cet instant pas impliqués".