Estavayer fait le bonheur des chineurs
La brocante en plein air d’Estavayer-le-Lac bat son plein depuis hier et se poursuit jusqu’à demain, entre trésors vintage et ambiance conviviale.

Installée au cœur de la vieille ville, la brocante d’Estavayer-le-Lac attire chaque année des exposants venus de toute la région. Cette année, plus de 80 stands y étaient rassemblés. Parmi eux, Catherine Berland, brocanteuse depuis quatre ans sur l’événement, en vante le charme : « la clientèle est super sympa et très connaisseuse, il y en a pour tous les budgets et pour tous les goûts. »
Avec son conjoint, elle chine principalement chez des particuliers ou aux enchères pour dénicher des objets de qualité. Ce qui la motive à revenir chaque année ? Le contact humain et le plaisir de négocier. Pour elle, un bon brocanteur « sait baisser ses prix ».
En quête du coup de cœur
Entre les stands, les visiteurs se promènent pour dénicher la perle rare. La discussion autour d’un objet se transforme souvent en une négociation amicale. « Savoir bien négocier, c'est la base de notre métier de brocanteur ! », souligne Carlos, brocanteur spécialisé dans les bijoux et accessoires.
Tutu Lambert, un habitué des brocantes
Impossible de parler de la brocante d’Estavayer sans évoquer Tutu Lambert, figure locale du marché. Brocanteur depuis quarante ans, il se plaît à dire qu’il est un « marchand du bonheur ». « On donne du plaisir aux gens, même s'ils n'achètent pas. Les objets rappellent des souvenirs. », ajoute Tutu.
S’il vendait surtout de gros meubles à ses débuts, la tendance est aujourd’hui au vintage et aux petits objets. Il constate aussi l’arrivée de chineurs plus jeunes, intrigués par des objets qu’ils ne connaissent pas : « Un vieux moule à café ou un fer à repasser à braises, ça leur fait tilt… et ils sortent leur natel pour savoir ce que c’est. »
Un mélange de générations et d’objets
Des meubles anciens aux bibelots, des jouets d’enfants aux pièces rares, la brocante d’Estavayer-le-Lac séduit toutes les générations depuis des décennies. Et si les goûts évoluent, l’attrait du bel objet, lui, ne change pas.