BD: une auteure fribourgeoise raconte la famille recomposée

"Ma même-pas-belle-mère", c'est le récit d'une rencontre entre une petite fille très curieuse et la nouvelle compagne de son père.

"Les retours que j'ai eu jusqu'à présent, c'est que c'est drôle, léger et assez universel", relève la Fribourgeoise. © RadioFr.

L'auteure fribourgeoise Mélanie Richoz et le dessinateur Emilien Davaud ne se sont rencontrés physiquement que 2 fois en 6 ans. Mais ils ont échangé une multitude de messages et tisser une belle complicité. La preuve: "Ma même-pas-belle-mère", une bande dessinée de 200 planches qui décrit la rencontre puis la relation qui se tisse entre Émilie, petite fille de 9 ans et Anne, la nouvelle compagne de son père Jules.

Emilie est "rigotote" très très curieuse et pose beaucoup de questions, "sur l'odeur qu'on a le matin" sur la vie, la mort, le sexe, l'essentiel quoi! Heureusement Anne n'est pas coincée et répond volontiers avec délicatesse et bienveillance. Elle apprend à aimer cet enfant qui n'est pas le sien. A trouver sa juste place dans le duo père-fille.

Immortaliser une rencontre

Une situation que l'autrice gruérienne Mélanie Richoz a connu aussi il y a quelques années. Avec sa "même-pas-belle-fille", elle est aussi passée par cette sorte de lune de miel, avant la période un peu plus compliquée de l'adolescence.

C'est donc un témoignage qu'elle nous livre. Un hommage à cette belle rencontre. C'est aussi pour l'écrivaine, une manière "d'immortaliser" ce qui s'est passé. Elle aussi a répondu aux questions parfois très directes de sa belle-fille, en étant libre de le faire, car sans statut précis.

C'est assez universel

"Les retours que j'ai eu jusqu'à présent, relève la Fribourgeoise, c'est que c'est drôle, léger et assez universel. Les gens se reconnaissent. C'est cash mais c'est un langage d'enfant. Quand on utilise le récit, on se donne le droit à des débordements et à de la franchise, parce que c'est quelque chose qui a existé, c'est vrai."

Emilien Davaud a adapté son trait aux caractéristiques des personnages. Et concevoir cette BD à 4 mains a pris beaucoup de temps. Quant à une suite à "Ma même-pas-belle-mère", Mélanie Richoz ne l'exclut pas et avec le même dessinateur. "J'aime bien ce qu'on s'apporte l'un, l'autre".

RadioFr. - Sarah Camporini
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