La Nuit des Musées, une nuit pas comme les autres

L’occasion pour certains de découvrir le patrimoine culturel de la ville et pour d'autres, la possibilité de retrouver des amis.

10'000 visites ont été enregistrées, avec une provenance principale des personnes de la ville et de son agglomération. © Keystone

Après deux ans de pandémie, dans la nuit de samedi à dimanche à Fribourg, vingt musées ont ouvert leurs portes jusqu'à minuit. 10'000 curieux sont venus admirer les collections et participer aux animations tout public. Pour certains des visiteurs, il s'agissait même d'une découverte très sympathique. "J'ai appris seulement récemment que ça existait", sourit Lucille Pradier. "C'était l'occasion de se rencontrer avec des amis." Et une nouvelle fois, cette 12e édition de la Nuit des Musées a permis aux passionnés de découvrir la richesse du patrimoine historique, artistique et culturel de la ville.

Pourtant, il arrive parfois que ces musées restent méconnus de la grande majorité de la population. L'occasion donc de rectifier cela. "C'est une belle opportunité pour visiter des lieux devant lesquels on passe sans forcément savoir qu'ils existent. C'est souvent parce qu'il y a peu de visibilité", affirme pour sa part Céline Verdon de la Fachschaft Sciences de l'Antiquité de l'Université de Fribourg.

La Nuit des Musées a également été l'occasion d'échanger avec d'autres amateurs d’œuvres culturelles. "Il y avait plus de monde que d'habitude dans les musées. C'est vraiment une ambiance particulière et très familiale", raconte Marc-Alain, employé au Musée d'histoire naturelle de Fribourg.

L'Institut de monde antique et byzantin, le musée de papier peint de Mézières ou encore Espace 1606, qui accueille une maquette de 50m2 de la ville médiévale de Fribourg, en ont d'ailleurs profité pour apporter un complément d'offres. De l'autre côté, le musée Gutenberg, qui fait depuis longtemps partie des espaces muséaux les plus visités, a vécu sa dernière Nuit des Musées fribourgeoise.

RadioFr. - Chloé Schüler / Adaptation web: Luca Poli
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