La pandémie donne un coup d'accélérateur à la digitalisation

L'Autorité cantonale de la transparence et de la protection des données a présenté son rapport d’activité jeudi matin.

Les données personnelles n'ont jamais été autant récoltées qu'en période de pandémie. © Pexels

Système de traçage, service de télémédecine ou encore applications de visio- et vidéoconférence. Dans le contexte sanitaire, les Fribourgeois ont souvent dû transmettre leurs données personnelles. En forçant l'utilisation des solutions numériques, la pandémie a donné un coup d'accélérateur à la digitalisation.

"Il a fallu sensibiliser et accompagner l'administration avec ces outils", explique Florence Henguely, préposée à la protection des données du canton de Fribourg. Durant la pandémie, l'experte a aussi dû donner certaines directives, comme celle de ne pas diffuser les données des personnes mineures sur Zoom.

Au nom de la transparence?

L'année dernière, l'Autorité cantonale de la transparence et de la protection des données a enregistré 452 nouveaux dossiers pour la protection des données et 67 demandes d’accès à des documents officiels via la loi pour la transparence (LInf). 

Mais ces demandes d'accès à des documents peuvent parfois poser problème face à la protection des données. Dans quels cas celle-ci prime sur la transparence? "Depuis l'introduction du principe de transparence, les documents sont publics", répond Martine Stoffel, préposée à la transparence. Sauf exceptions: la protection des données ou les intérêts publics prépondérants.

Dans ces cas, "il s'agit de savoir quelles parties du document doivent être soustraites au droit d'accès". Et pour définir quels extraits de textes devront être supprimées, il y a un "échange étroit entre la protection des données et la transparence."

RadioFr. - Emma Six
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