La Ville de Fribourg met en vente le gîte d'Allières
Propriétaire depuis 1987, la Ville va se séparer du chalet situé sur le domaine de la Berra. Le bien sera libre de tout bail commercial.
Vous avez toujours rêvé d'acheter un chalet dans les Préalpes? Propriété de la Ville de Fribourg depuis 36 ans, le gîte d'Allières sera bientôt mis en vente. Le domaine de la Berra est bien connu des randonneurs, des skieurs et des cyclistes qui s'y arrêtent pour déguster un plat local ou passer la nuit, à 1485 mètres d'altitude.
"Le Conseil communal considère que les liens entre la cité des Zaehringen et la station touristique sont trop ténus pour justifier la conservation du bâtiment dans son patrimoine immobilier", explique la Ville de Fribourg dans un communiqué. Le processus sera soumis au Conseil général pour validation.
"Une page se tourne"
Locataires actuels du gîte d'Allières, Sophie Pittet et Christophe Tinguely rendront leur tablier à la fin du mois de septembre, après 6 ans d'activité. Le couple avait pris sa décision de quitter la montagne à contre-coeur, après des années difficiles. Aujourd'hui, l'annonce de mise en vente les secoue. "C'est une page qui se tourne", réagit le gérant, très ému. "Il faut absolument que ce lieu continue d'accueillir du monde à l'avenir."
Intéressées, les remontées mécaniques de la Berra ont formulé une offre, selon une information de La Liberté. Celle-ci aurait été jugée insuffisante. Malgré quelques travaux de rénovations et un bon état général, d'importants investissements sont à prévoir pour moderniser le site.
Le profil des potentiels acheteurs pèsera dans le choix de la Ville, assurent les autorités. "Dans l'idéal, les tiers proviendront de la région et auront la possibilité de poursuivre une exploitation publique du domaine", précise Alexandre Brodard, chargé de communication. Le chalet abrite des dortoirs d'une cinquantaine de places au total, ainsi qu'une salle pour 60 personnes.
Construit dans les années 1930, le gîte d'Allières a appartenu au Ski Club de Fribourg, avant d'être vendu à la Ville en 1987. Sa présence dans le patrimoine immobilier de cette dernière soulevait depuis des années des interrogations parmi les élus, raison pour laquelle elle s'en sépare aujourd'hui. La valeur du bien ne sera pas communiquée.
