Lausanne: sept mineurs interpellés
Le centre-ville de Lausanne est resté calme mardi soir grâce au dispositif mis en place par la police municipale. Aucune déprédation n'a été commise. Selon un bilan final, une vingtaine de jeunes ont été contrôlés, dont sept ont été conduits à l’hôtel de police.
Des armes blanches et des cagoules ont été saisies. Une enquête, tentant à démontrer les agissements et responsabilités pénales des personnes impliquées, est actuellement menée par la brigade de la jeunesse de la police judiciaire de Lausanne, a rapporté mercredi la police de Lausanne dans un communiqué.
Les forces de l'ordre municipales rappellent que des appels sur les réseaux sociaux invitaient en début de semaine à un rassemblement dans la soirée du 4 juillet, pour commettre des déprédations au centre-ville de Lausanne. Afin d’éviter que de tels agissements ne se produisent, un dispositif visant à dissuader les fauteurs de troubles et à rassurer la population ainsi que les commerçants a été mis en place.
Prévention
Un premier cercle de contrôles préventifs en périphérie de la ville. a permis d’interpeller trois mineurs dans le nord de la ville, vers 18h00. L'un d'entre eux était recherché à la suite des événements du week-end. Il a été conduit à l’hôtel de police pour y être entendu.
Le second, porteur d’une cagoule, a aussi été acheminé au poste, puis remis à ses parents. Le dernier, également impliqué dans les événements du week-end, fait l’objet d’une enquête distincte, détaille le communiqué.
Et interpellations
La seconde partie du dispositif consistait en une présence policière marquée au centre-ville. Elle a permis d'interpeller vers 20h00, quatre mineurs porteurs d’armes blanches sur la place Bel-Air. Ils ont été pris en charge par les spécialistes de la police judiciaire. Enfin, à 20h30, deux autres mineurs, porteurs de cagoules, ont été identifiés sur la rue Saint-Laurent et seront convoqués par cette même unité.
Samedi soir, plus d'une centaine de jeunes s'étaient rassemblés au Flon, suite à plusieurs appels diffusés sur les réseaux sociaux et en écho aux émeutes en France. Ils ont provoqué des déprédations sur des commerces. Six mineurs et un jeune adulte ont été arrêtés.